Le lancement du Singapore Airshow 2016 et la présence importante d’industriels français lors de cet événement est l’occasion de revenir sur les capacités aériennes de la région. Tour d’horizon des équipements des Etats d’Asie du Sud-Est.
Singapour réalise l’un des plus importants efforts de défense au monde. Plus de 5% de son PIB est consacré à la défense. Bénéficiant pleinement de ces investissements, la ARSAF est une force aérienne très moderne. Cette volonté d’investir dans des équipements de pointe, dont la plupart sont américains, s’explique notamment par son espace aérien réduit. Car en cas de conflit, Singapour veut pouvoir porter le combat le plus loin de son territoire. Opérant, entre autre, sur des F-15SG, Singapour serait actuellement en train d’accroître discrètement cette flotte.
En comparaison avec l’île-Etat, la force aérienne thaïlandaise est relativement modeste. Mais quelques appareils modernes lui confèrent une crédibilité régionale.
La Malaisie, quant à elle, veut acquérir 18 chasseurs pour remplacer sa flotte de MiG-29. Mais frappé de plein fouet par la baisse du cours du baril de pétrole, Kuala Lumpur n’a pas les moyens de lancer rapidement un programme d’acquisition d’une telle ampleur.
De même, l’Indonésie cherche à renouveler ses capacités. L’acquisition d’un nouveau chasseur est attendue pour moderniser le parc.
Reste l’Australie, force de dimension internationale. La RAAF (Royal australian air force) est une force moderne disposant notamment de capacités de projection lui permettant de participer à des opérations internationales loin de son territoire. L’engagement australien en Syrie démontre bien ses capacités. Canberra a aussi signé plusieurs contrats visant la modernisation de ses forces aériennes.
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