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Date archive for: juin 2016

Filière industrielle : les dirigeables en première ligne

C’est un futur Airship Village qui va voir le jour au sein du nouveau pôle aéronautique Jean Sarrail, à Istres. Le coup d’envoi a été donné par Jean-Claude Gaudin, président de la Métropole Aix-Marseille-Provence à l’occasion de la commémoration des 100 ans de la base aérienne d’Istres……

…Parmi les quatre sociétés pressenties dans le domaine des dirigeables pour venir s’implanter sur le pôle aéronautique Istres Jean Sarrail : Thales Alenia Space, Flying Whales, Airstar Aerospace, A-NSE…Enjeu : bâtir une nouvelle filière industrielle en mesure de créer un millier d’emplois directs à l’horizon 2025…..

…Pour en savoir plus, rendez-vous dans vos kiosques et kiosques numériques, vendredi 17 juin…

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Esterline choisit Immersion

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Esterline choisit Immersion pour commercialiser son nouveau système immersif

Immersion enrichit son catalogue de solutions innovantes avec de nouveaux produits dédiés à la simulation visuelle. En signant un accord de distribution avec Esterline, entreprise spécialisée dans la fourniture de systèmes et de composants pour l´aéronautique et la défense, Immersion propose désormais à ses clients une nouvelle gamme de systèmes immersifs : TREALITY® TD-series. Combinant mobilité, rentabilité et performance, ces produits sont à destination du marché de la simulation et de la formation notamment pour les activités militaires.

Immersion un partenaire de choix pour Esterline

Depuis sa création en 1994, Immersion s’entoure des acteurs les plus innovants et performants afin de commercialiser le meilleur des technologies de la réalité virtuelle, de la simulation visuelle et de la réalité augmentée. C’est pour cette expertise qu’Esterline, groupe international et fabricant de systèmes pour le marché de l’aéronautique et de la défense, a fait le choix de s’associer à Immersion, leader européen de la réalité virtuelle et des solutions collaboratives. « Nous sommes constamment à la recherche de nouveautés afin de proposer à nos clients des technologies inédites sur le marché et ainsi toujours avoir un temps d’avance » explique Christophe Chartier, co-fondateur d’Immersion.

TREALITY® TD-series, une gamme unique et novatrice dans le domaine de la simulation visuelle

En forme de dôme, ce système immersif offre de nombreux avantages, la mobilité étant son atout n°1 : la livraison et l’installation sont facilitées grâce à sa structure légère. Le déploiement ne nécessite aucune aide extérieure et cette nouvelle gamme est conçue pour tenir dans un conteneur ISO qui permet de l’installer dans n’importe quel lieu sans contrainte. Le second bénéfice concerne la qualité de la simulation. Elle est aussi proche que possible des opérations réelles grâce à un champ de vision de 220° conjugué à une technologie d’écran semi-rigide permettant une visualisation optimale.

Les champs d’application de ce système immersif mobile sont multiples :

  • Simulation de vol : avions, hélicoptère… etc,
  • Simulation de conduite : voitures, camions et véhicules de transport publics,
  • Simulation de combats et d’opérations militaires au sol,
  • Simulation des opérations navales,
  • Simulation de l’exploitation minière.

Immersion commercialise 3 modèles de la gamme TREALITY® TD-series : TD322, TD350 et TD522. Chacun de ces produits compte 3 ou 5 vidéoprojecteurs, dont les différences concernent principalement résolution et le champ de vision.

L’EXPERTISE D’IMMERSION : Depuis août 2013, les équipes techniques d’Immersion collaborent à la conception de ce produit en remontant les attentes et les usages de leurs clients.

À propos d’Immersion

Créé en 1994 par Christophe Chartier, Immersion est le leader européen de la réalité virtuelle et des solutions collaboratives pour le monde de l’industrie et de la recherche. Précurseur, la PME bordelaise a bâti son savoir-faire autour de solutions de réalité virtuelle sur-mesure et développe désormais ses propres produits innovants, les solutions « 3i by Immersion. » Les activités d’Immersion sont à la croisée des chemins entre la 3D immersive, les démarches collaboratives et l’aide à la décision. Depuis sa création, Immersion a su faire ses preuves en répondant aux besoins des grands noms du CAC 40. En 2016, après avoir levé 2,53 millions d’euros pour son entrée en Bourse sur Alternext Immersion fait évoluer sa stratégie pour partir à la conquête d’un nouveau marché prometteur, celui des PME et ETI.

Avec ses 45 salariés Immersion, conçoit et produit l’ensemble de ses produits en France et plus précisément dans la région Aquitaine. L’entreprise compte plus de 400 installations dans le monde et un CA de 9,1 millions en 2015.

www.immersion.fr

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Le nouveau pôle capteurs dévoilé au salon Eurosatory 2016

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Le nouveau pôle capteurs dévoilé au salon Eurosatory 2016

Airbus DS Electronics and Border Security regroupe les technologies de capteurs sous un seul toit

Paris,13 juin 2016 – L’entreprise nouvellement créée Airbus DS Electronics and Border Security (EBS) offre des technologies de capteurs clés d’une seule et même source. Le nouveau spécialiste en capteurs etait présenté au public international en tant que « Le nouveau pôle capteurs » à l’occasion du salon de défense et de sécurité Eurosatory à Paris. EBS – qui regroupe différentes activités d’Airbus dans le domaine de l’électronique de sécurité et de défense et développe des produits novateurs pour la reconnaissance et le renseignement, la protection des soldats et la perception de la situation – exploite pleinement la large base technologique établie par ses prédécesseurs tels que l’Aérospatiale-Matra, Telefunken, Zeiss et Dornier.

EBS est une filiale à 100 pour cent d’Airbus Defence and Space. Airbus Group a signé un contrat de vente de participations avec le fonds d’investissement KKR et va transférer dans un premier temps 74,9% des parts sociales d’EBS à KKR. Le contrat, déjà approuvé par la Commission européenne, reste à être autorisé par les gouvernements français et allemand pour une entrée en vigueur prévue au plus tard au premier trimestre 2017. Plus tard, l’entreprise se présentera sous la marque « Hensoldt », en référence à un pionnier allemand dans le domaine de la technologie des capteurs et dont le nom est évocateur de l’alliance entre innovation et efficacité.

« Nous réunissons sous un seul toit l’ensemble des technologies pertinentes en matière de capteurs non associés à une plate-forme et, par conséquent, nous sommes en mesure de créer des produits d’une performance exceptionnelle dans le domaine de la reconnaissance et du renseignement », a déclaré le gérant Thomas Müller à l’occasion d’une conférence de presse à Paris. « Ainsi, nous assurons la capacité opérationnelle de la Bundeswehr et des forces armées alliées et contribuons de manière décisive à la protection des soldats. »

Au salon Eurosatory, Airbus DS Electronics and Border Security présentait ses plus récents développements dans le domaine de la technologie des capteurs et du contrôle du trafic aérien. Il s’agit notamment de l’ASR, le radar de surveillance d’aéroport le plus performant au monde, du radar naval TRS-4D qui est actuellement en cours d’installation à bord des nouvelles frégates F125 de la Marine allemande ou encore du système MILDS qui, fort des quelque 8 000 systèmes déjà vendus, est le capteur d’alerte missiles le plus répandu pour hélicoptères et avions à fuselage large. Un autre produit exposé est Sferion, le système d’assistance aux pilotes ultrasophistiqué qui protège les hélicoptères en conditions de visibilité réduite et élimine les causes les plus importantes de pertes non attribuables à l’ennemi.

De plus, EBS présentait son nouveau désignateur de cible électro-optique EOTS II (Electro-Optical Targeting System). Ce système modulaire destiné tant aux véhicules neufs qu’à ceux déjà en service est conçu pour être adapté aux besoins des clients grâce à une sélection de différentes caméras à vision diurne dotées de la fonctionnalité de zoom ; il en existe même une option à infrarouges de courte longueur d’onde (SWIR). Le client a également le choix d’opter pour des caméras thermiques à ondes moyennes ou longues. Le système de vision SPECTUS II pour conducteurs offre pour sa part une caméra de télévision à bas niveau de lumière (LLLTV) dont la qualité des images prises en nocturne atteint presque celle des amplificateurs de lumière résiduelle. La caméra LLLTV présente l’avantage d’être utilisable pendant la journée sans impliquer de temps d’exploitation substantiellement plus élevé.

A propos d’Airbus DS Electronics and Border Security (EBS)

EBS est le nouveau pôle capteurs, un fournisseur leader sur le plan mondial en matière de solutions électroniques de qualité supérieure dans les domaines de la protection, de la reconnaissance et de la surveillance. L’entreprise équipe les forces armées et les organisations de sécurité du monde entier sur la base d’une tradition centenaire et d’une expérience s’appuyant sur ses prédécesseurs de renom tels que Dasa, Siemens, Aérospatiale-Matra, Telefunken, Dornier et Zeiss. EBS réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 1 milliard d’euros avec un effectif de quelque 4 000 employés.

Source: Airbus

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Emirates s’inquiète de l’onde de choc du Brexit

« Une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ou Brexit pourrait déstabiliser l’industrie du transport aérien et pourrait sérieusement affecter les flx de passagers entre l’Europe et les pays du Golfe » a souligné le président d’Emirates, Sir Tim Clark, lors d’une rencontre avec la presse pendant l’Assemblée générale de l’IATA (Association du transport aérien international) à Dublin. « Une sérieuse onde de choc se propagerait sur tout le reste de l’Europe », a-t-il ajouté.

L’Europe génère 40 % du trafic total d’Emirates et l’activité de cette dernière en pâtirait. Par conséquent, « le sujet est vital pour nous », a souligné Sir Tim Clark qui a poursuivi : « le transport aérien mondial est déjà confronté à des défis qui sont d’ordre économique, politique et environnemental. Par conséquent, il n’a pas besoin d’en avoir à gérer un autre comme le Brexit ».

« Comme les autres compagnies aériennes, Emirates « attend de voir ce qui va se passer tout en réfléchissant à des mesures de réduction de capacité si cela s’avère nécessaire. S’il y a une chose que le transport aérien sait faire, c’est s’adapter et nous sommes bien meilleurs dans notre capacité à faire face à des crises qu’il y a vingt ans », a indiqué Sir Tim Clark.

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Une première mondiale pour le Dassault Neuron à Istres

C’est au-dessus de la base aérienne d’Istres que le démonstrateur européen de drone de combat Neuron vient de réaliser aujourd’hui une « première mondiale ». C’est en effet la première fois dans l’histoire de l’aéronautique mondiale qu’un appareil furtif contrôlé depuis le sol évolue en public.

Assurée par le Centre d’essais en vol de Dassault Aviation, la présentation a duré une quinzaine de minutes. Après le décollage, le Neuron a été rejoint par un avion de combat Rafale et un avion d’affaires Falcon 8X. Les trois avions sont passés en formation à 150 m d’altitude et à 350 km/h au dessus de la piste d’Istres, « permettant à des milliers de spectateurs de les voir à moins de 400 mètres de distance ».

La réalisation d’un tel vol, préparé par les équipes de Dassault Aviation avec la DGA et l’armée de l’Air et réalisé dans un volume très contraint « représente une véritable prouesse technique et de pilotage », souligne le constructeur français.

Hors les Etats-Unis, l’équipe Neuron est la première à avoir soumis un démonstrateur de drone de combat furtif à un programme d’essais complet dont notamment : des confrontations avec des systèmes opérationnels de détection (radars et infrarouge), le tir d’un armement depuis une soute interne à grande vitesse.

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Des commandes qui avoisinent le millier d’appareils par an.

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Airbus doit poursuivre la hausse des cadences

Malgré les problèmes que rencontre Airbus depuis plusieurs mois concernant les retards pris dans les livraisons de son nouvel A350 et les difficultés de mise au point de la version remotorisée des appareils de la famille A320, Airbus n’a cessé de tenir le haut du pavé en engrangeant des commandes qui avoisinent le millier d’appareils par an.

Sur les 5 dernières années, d’avril 2010 à fin avril 2016, l’avionneur européen a amoncelé 6 400 nouvelles commandes dont 5 479 portent sur la famille A320, a rappelé John Leahy à l’occasion des Innovation Days (Journées de l’Innovation) d’Airbus qui se sont déroulés cette semaine à Hambourg. « En considérant que nous maintenons notre ratio commandes/livraisons à 1 (c’est le « book to bill ») d’ici à 2020, « nous avons devant nous 8 années de production à la cadence d’assemblage de 60 A320 par mois », a t-il expliqué. Ce qui lui fait dire qu’il est « normal que les ventes se tassent, comme c’est le cas depuis le début de l’année 2016, sinon on pourrait se poser la question du sérieux de ces nouvelles commandes ».

Si le maintien d’un book to bill de 1 permet d’assurer la production des actuels A320 en commande durant 8 ans, il faut remarquer que cette hypothèse prend en compte une cadence de 60 avions par mois. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui où la cadence de 42 A320 assemblés par mois fin 2015 progresse continuellement pour passer à 50 avions/mois en 2017 pour atteindre les 60 appareils/mois qu’en 2019.

Pour Fabrice Brégier, il ne fait aucun doute qu’il faut poursuivre l’augmentation des cadences de production afin de réduire les délais de livraison des appareils. C’est un moyen de fidéliser les clients que sont les compagnies aériennes et d’en gagner de nouveaux. Surtout à un moment où l’on constate une reprise à la hausse du cours du pétrole. Sa faiblesse des derniers mois aurait pu conduire à conserver dans les flottes des avions moins modernes et plus gourmands en kérosène. Mais ce serait là un mauvais calcul car il faut toujours aller de l’avant et garder sa marge de compétitivité face à une concurrence qui peut être industrielle pour les avionneurs, et commerciale lorsqu’il s’agit des compagnies aériennes.

C’est bien de prendre des commandes, faut-il encore les honorer en temps et en qualité. La qualité on le sait c’est aussi bien la qualité intrinsèque d’un produit, que les performances auxquelles s’attendent les clients. Performances techniques, qui sont les prérequis des compagnies aériennes clientes, et qualité des aménagements intérieurs qui concernent plus le client final, à savoir les passagers que nous sommes, n’a pas hésité à réaffirmer Fabrice Brégier, le patron d’Airbus qui pour illustrer ses propos n’a pas hésité à dire qu’un passager ne peut pas se satisfaire de portes de toilettes qui ne sont pas ajustées et qui n’assurent donc pas l’intimité incontournable que demande un tel équipement. Une autre occasion de fustiger certains équipementiers qui n’arrivent pas à rattraper leur retard dus en grande partie à de la non qualité et certainement à une organisation qui peine à retrouver un niveau satisfaisant. On le constate, les performances techniques sont tout autant importantes, tant pour l’avionneur que directement pour les compagnies aériennes, les difficultés de mise au point des A320neo sont là pour le rappeler, notamment pour les compagnies qui ont choisi les moteurs Pratt & Whitney Pure Power (les PW1100). D’ores et déjà des modifications ont été apportées. Le calculateur de régulation numérique à pleine autorité (FADEC) a été modifié afin qu’il n’émette pas de fausses alertes, tandis que durant l’été des modifications seront apportées afin que le temps de mise en route des moteurs rejoigne celui qui est d’usage sur les A320 classiques. Une modification qui sera adoptée sur les moteurs livrés durant l’été et qui fera l’objet d’une intervention sur les moteurs déjà en service et qui prendra effet à l’automne prochain. De la même façon, des modifications sur les circuits hydrauliques va permettre d’obtenir une température limite supérieure de 5 °C évitant ainsi les surchauffes qu’ont subi les A320neo dotés de PW1000.

Tous ces ajustements de dernière minutes n’ont de cesse d’exaspérer le patron d’Airbus qui rappelle que l’industrie aéronautique a radicalement changé, elle a évolué et que les fournisseurs, que ce soit de grands groupes ou de plus modestes entreprises, ne peuvent plus travailler à la manière de ce qui se pratiquait dans les années 1960/1970. « Cela n’est plus admissible ». On comprend en effet que ces retards successifs sont de nature à faire perdre un peu de l’avance qu’un avionneur possède sur son concurrent direct qui est Boeing aujourd’hui. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’il faut aussi qu’Airbus garde ses avances technologiques sur de nouveaux concurrents, qu’il s’agisse du CSeries de Bombardier, du MRJ de Mitsubishi, du MS-21 d’Irkut, ou du C919 de Comac. Ils sont nombreux.

Toujours est-il que les Journées de l’Innovation que tient Airbus tous les ans pendant 48 h permettent de faire le point sur l’avancement des programmes, sur l’état des commandes, sur les gammes d’avion et les possibles nouvelles versions, telle qu’une éventuelle extension vers le haut de la gamme A350, mais le marché existe t-il vraiment ? « Si c’est le cas et que des clients qui comptent sur le marché en commandent en assez grand nombre, Airbus le construira, affirme une autre source qui s’est confiée à l’agence Reuters.

Ces journées sont là aussi pour faire un focus sur les technologies, les innovations et les recherches qui sont menées afin de non seulement assurer l’avenir d’Airbus, mais lui permettre dans l’immédiat de faire face aux montées en cadence. Et dans ce domaine, Tom Williams, le directeur des opérations pour Airbus a largement insisté sur la nécessité d’améliorer sa productivité en faisant participer le plus largement possible la chaîne de ses fournisseurs.

Pour ce qui concerne la famille des A320, il a confirmé la mise en place d’une quatrième chaîne d’assemblage à Hambourg qui prendra place dans un hall construit à l’origine pour une éventuelle augmentation des cadences de production des A380, ce qui n’est plus d’actualité actuellement. Mais c’est aussi là un moyen de diminuer les coûts à imputer à l’A380 et d’abaisser le seuil de son amortissement qui a été atteint en 2015.

Cette quatrième chaîne d’assemblage dans la ville hanséatique de Hambourg portera ainsi à 7 le nombre de sites d’assemblage des monocouloirs avec la chaîne de Toulouse, celle de Tianjin (Chine) et celle ouverte en 2015 à Mobile (Etats-Unis)… ce qui fait dire à Tom Williams que le soleil ne se couche jamais sur la production de l’A320. Mais ce n’est pas uniquement de nouvelles chaînes qui permettront de monter en cadence, il s’agit aussi d’agir en amont. Ainsi la robotisation ou pour le moins l’automatisation de la production des sous-ensembles est un des volets sur lequel s’est penché Airbus qui a adopté à Broughton (le spécialiste Airbus des voilures) des systèmes d’assemblage structurel plus automatisé qu’auparavant. Ce qui a permis de réduire l’assemblage d’une aile de 10 jours à seulement 7 jours. Accroître la productivité passe également par l’adoption d’aides aux opérateurs avec notamment l’utilisation de systèmes réduisant la pénibilité tels que les exosquelettes.

La numérisation, ce que d’aucuns appellent la digitalisation, est aussi un des grands sujets exploré par Airbus. Airbus Group a d’ailleurs nommé le 1er mai 2016 Marc Fontaine directeur en charge de la transformation numérique (Digital Transformation Officer). A ce poste il est en charge de tous les aspects de la technologie numérique des divisions du groupe autant que pour Airbus Group Corporate IT (technologies de l’information) et de la cyber sécurité. Une ambition numérique du groupe qui non seulement doit permettre de repenser les processus industriels afin d’accroître l’efficacité opérationnelle et la profitabilité, mais aussi d’améliorer les produits afin d’améliorer les performances et d’offrir de services plus rémunérateurs, d’imaginer de nouvelles technologies à grande capacité de rupture afin de garder une avance incontestable face à la concurrence et aussi de permettre à l’entreprise de se transformer dans les meilleures conditions : agilité, rapidité et avec un objectif centré sur le client.

Nicole Beauclair à Hambourg pour AeroMorning

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