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Date archive for: septembre 2016

Airbus Group inaugure la Leadership University à Toulouse

Un pôle de créativité unique, conçu pour préparer les leaders d’Airbus à faire face à un monde en plein changement.

Airbus Group a inauguré le 19 septembre 2016 le campus principal de sa Leadership University récemment créée, fleuron de son implantation internationale. Plateforme mondiale unique en son genre, ce centre de formation propose des solutions innovantes de formation au Leadership. Ce centre est accessible à toutes les fonctions et tous les échelons d’Airbus Group, de la direction à la production.

Les programmes enseignés encouragent la collaboration transverse et l’innovation ouverte.

Situé à proximité du site d’assemblage final de l’A380, le campus s’étends sur 13000 mètres carrés. Il comprend un centre de conférences, un amphithéatre, 12 grandes salles dédiées aux apprentissages, un bâtiment administratif et un restaurant.

Entouré de jardins et de terrains de sport, le site comprend également un hôtel de 150 chambres pour les employés.

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Challenge ENAC AVICO : L’aventure commence !

La troisième édition du Challenge ENAC AVICO vient d’ouvrir ses portes.

Les challengers peuvent désormais télécharger le formulaire d’inscription sur le site internet : www.challengeenacavico.com

Ils devront alors le remplir et le faire parvenir par mail à contact@challengeenacavico.com avant le 31 janvier 2017 à minuit.

Si vous souhaitez participer, que ce soit comme Challenger ou Partenaire, n’hésitez pas à nous contacter, nous serons ravis de vous accueillir à bord.

A très vite!

L’équipe projet.

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Ambition européenne intacte pour Ariane 6

Ambition européenne intacte pour le futur lanceur Ariane 6

Le projet d’un futur lanceur européen adopté en décembre 2014 lors de la réunion au niveau ministériel du Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA) au Luxembourg, a franchi sa première étape le 13 septembre, lors de la revue du programme par le conseil de l’ESA.

Une étape franchie de haut vol puisque la poursuite du programme du futur lanceur Ariane 6 a été adoptée à l’unanimité des 22 membres. Ainsi il faut relever que le Royaume-Uni et son vote pour une sortie de l’Union européenne ne change pas la donne du fonctionnement de l’ESA.

En effet l’ESA accueille déjà deux états ne faisant pas partie de l’Union européenne (Norvège et Suisse) mais qui contribuent au budget de l’ESA. Ainsi, en 2015, sur un budget de 4 433 millions d’euros, la Norvège a apporté 59,8 M€, la Suisse a contribué à hauteur de 134,9 M€ tandis que le Royaume-Uni arrivait à 322,3 millions d’euros à quasi égalité avec l’Italie mais moitié moins que les contributions respectives de la France et de l’Allemagne. En 2016, sur un budget qui atteint 5 250 M€, les principaux contributeurs sont l’Allemagne (23,3 %), la France (22,6 %), l’Italie (13,7 %) et le Royaume-Uni qui arrive quatrième (8,7 %) juste devant la Belgique (5 %).

Il est vrai que la position du Royaume-Uni, n’a pas toujours été (voir souvent) dans la même mouvance que celle des pays continentaux et les sujets de discorde ont été nombreux à la limite de la sortie du Royaume-Uni de l’ESA. Toutes ces discordes ont fait qu’au fil des années, le Royaume a réduit sensiblement sa participation au programme Ariane.

Le sujet aujourd’hui est dépassé puisque le projet d’un futur lanceur que l’on connaît sous le nom logique et familial d’Ariane 6 est donc poursuivi.

Une année charnière

2016 aura donc été une année charnière pour les lanceurs Ariane qui ont vu la création effective de la société Airbus Safran Launchers (ASL) et la prise de contrôle par cette dernière de la société de commercialisation Arianespace.

Enfin en cette arrière saison estivale la décision unanime des membres de l’ESA de poursuivre le programme vient conforter la volonté européenne de rester un acteur mondial de premier plan.

Si les derniers mois ont été source d’incertitudes au niveau des décisions juridiques pour aboutir à de telles décisions positives pour Ariane 6, cela n’a pas empêché les ingénieurs ex. Safran-Herakles et ex. Airbus Defense & Space de poursuivre leurs travaux de développement de la future fusée Ariane 6.

Pour preuve les conférences données lors du Sampe Europe qui se sont déroulées les 14 et 15 septembre sur les bords de la Meuse à Liège.

Là on y a parlé de nombreux développements qui ont déjà été menés à bien pour valider les technologies spatiales (entre autres car le spatial n’était pas le seul sujet débattu).

En fait ces conférences ont pour but de mettre en valeur les technologies acquises et celles sur lesquelles les ingénieurs travaillent afin d’améliorer la fiabilité des systèmes, diminuer les coûts de production tant par l’utilisation de nouveaux matériaux que par leur mise en œuvre, la réduction de la masse des aéronefs aussi bien que des engins spatiaux au profit de la masse marchande qu’il s’agisse de transporter du fret, des passagers commerciaux, du ravitaillement vers la station spatiale internationale, etc.

Et dans ce domaine, ASL n’est pas en reste. Mais on reste modeste car même si l’échec de SpaceX conforte la longueur d’avance d’Arianespace sur la concurrence, il n’en reste pas moins vrai que la conquête de l’espace reste toujours un challenge non seulement commercial mais surtout technologique.

Si dans le domaine de l’aviation commerciale les ténors du secteur Airbus et Boeing, et leurs motoristes GE Aviation, Safran-Snecma, Pratt & Whitney, Rolls-Royce, etc. estiment qu’il leur faut toujours avoir une longueur d’avance vis-à-vis de la concurrence qui se profile côté canadien, chinois ou russe, il en est de même dans le domaine spatial où les milliardaires du moment (Elon Musk pour SpaceX, Jeff Bezos pour Blue Origin, etc.) viennent challenger les tenants du secteur dont Arianespace est, qui pourrait en douter ?, le détenteur du nombre de lancements commerciaux au Monde.

Aussi, ASL n’a pas l’intention de se laisser distancer sur ce qu’il va lui falloir apporter comme innovations pour assurer, dans un premier temps les critères commerciaux des futurs lanceurs Ariane 5.

Certes Ariane 6 est déjà bien sur les rails et va bénéficier des avancées développées par tous les coopérants du programme actuel, à savoir Ariane 5.

Ainsi on peut imaginer que la solution composite présentée par Sonaca pour la conception d’un anneau de jonctionnement des divers étages d’Ariane 5 pourrait être adoptée aussi pour la future Ariane 6. Il s’agit d’une couronne de type Y de 4,30 m de diamètre réalisée en quatre segments. Chaque segment est constitué d’une préforme tridimensionnelle tissée qui est ensuite injectée.

Une solution qui a permis à Sonaca de produire une virole de 74 kg alors qu’en construction traditionnelle en aluminium sa masse était de 103 kg. Une solution dite de surtraissage avait été envisagée mais le gain de masse n’était alors que de 19 kg contre 29 kg avec le tissage 3D.

De son côté, ASL a rappelé le rôle essentiel qu’il y a à déjà réfléchir aux technologies qui pourraient être envisagées pour l’après Ariane 6.

Il faut modifier la façon de faire du développement en adoptant une approche système a insisté Guy Larnac « R&T technical domain manager » chez ASL. Car pour lui s’il reconnaît que les matériaux ne feront pas toute la différence quant à la réduction des coûts et de la masse des futurs lanceurs, ils représentent cependant un passage incontournable.

Mais les objectifs visés ne seront atteint que si on conduit de paire le développement des matériaux avec la mise au point des procédés qui permettront leur mise en œuvre sur des bases industrielles. Et de citer parmi d’autres l’exemple du bobinage d’un réservoir à partir d’un composite carbone et matrice thermoplastique (PAEK) sur une installation Coriolis Composites dont l’effecteur est associé à une source laser à des fins de consolidation in-situ. Dans ce cadre deux solutions sont analysées, le placement de fibre circonférentiel ainsi que le bobinage sur cette même installation. Des développements qui sont conduits en étroite coopération entre des partenaires qui apportent chacun leurs compétences que ce soit en terme de simulation, de machines, d’outillages, d’essais mécaniques et de fournisseurs de matière première, insiste Guy Larnac qui affirme qu’à ce stade du développement les deux technologies en développement permettent de réduire les coûts de 30 à 50 %.

Ce n’est pas les seules technologies qu’étudient ASL pour Ariane 6 ainsi que pour le futur.

Car il a passé en revue des technologies qui semblent aujourd’hui prometteuses, telles que la fabrication additive, mais aussi les nouvelles technologies électriques qui pourraient même naissance à des batteries structurales sur lesquelles l’Imperial College travaille et qui permettraient de s’affranchir de l’électrolyte…

On le voit, les sujets ne manquent pas.

Nicole Beauclair pour AeroMorning

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Retour en images sur le C’Space 2016 de l’association Aero IPSA

Organisée du 23 au 30 juillet 2016 par le CNES, l’association Planète Sciences et le concours de l’Armée de terre, la 53e édition du C’Space prenait place sur le camp militaire de Ger du 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP), près de Tarbes dans les Pyrénées. Participante régulière de cette grande fête spatiale estudiantine rythmée par les lancements de fusées, l’association Aero IPSA n’a pas manqué à l’appel et a ainsi pu projeter dans les airs plusieurs des projets (tels que 42, Biohazard, Buran 1, Psycho ou encore Stoyki)sur lesquels ses membres ont travaillé durant l’année. Découvrez ci-dessous les images de cette édition 2016 !

Copyright photos Planète Sciences

Retrouvez le C’Space sur Facebook, Twitter et sur le site de Planète Sciences

Retrouvez (et contactez) Aero IPSA via Facebook et Twitter

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À PROPOS DE L’IPSA

Créée il y a plus de 50 ans, l’IPSA est l’école d’ingénieurs de l’air et de l’espace. L’école a construit au fil des années et notamment grâce à son important réseau d’anciens, des partenariats solides et durables avec cette industrie, tant au niveau civil que militaire. En prise directe avec les grands décideurs et les spécialistes du domaine, l’IPSA propose ainsi une formation en rapport avec les attentes du marché, permettant à ses étudiants de rentrer de plain-pied dans la vie active et de vivre totalement leur passion pour l’aéronautique et l’espace. L’IPSA est intégré au Concours Advance qui donne accès à 3 écoles d’ingénieurs (EPITA, ESME Sudria, IPSA) implantées sur 6 campus en France.

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Les Cadets de l’Air 2016 vécus par Pierre Lemeunier (IPSA promo 2018)

Chaque année, le programme des Cadets de l’Air (IACE) permet à de jeunes pratiquants d’activités aériennes (voir encadré) de devenir pendant deux semaines les ambassadeurs de l’aéronautique française dans un pays hôte.Trois IPSAliens faisaient partie des heureux sélectionnés pour l’édition 2016 de l’événement : Léopold Comby, Pierre Lemeunier (promo 2018) et Alexandre Minasi (promo 2019). Après Léopold, passé par le Canada etAlexandre, parti représenter la France en Belgique, voici le débriefing de Pierre qui, avant de partir effectuer sonsemestre à l’International en République Tchèque, a vécu deux semaines mémorables en Suisse.

Pourquoi as-tu voulu rejoindre l’IPSA ?

L’IPSA présentait pour moi l’opportunité de lier ma passion pour l’aéronautique et ma vie professionnelle. La conception des avions et de leurs systèmes m’attire particulièrement et les connaissances acquises ici sont des atouts supplémentaires pour ma carrière de pilote que j’envisage dans quelques années. De plus, la proximité de l’école avec de nombreux acteurs majeurs dans le domaine aéronautique (Airbus, Dassault, etc.) est un avantage pour nos stages en entreprise ainsi que pour de potentielles offres d’emploi.

Quel est ton bagage aéronautique ?

J’ai découvert l’aéronautique grâce au Brevet d’Initiation à l’Aéronautique (BIA), passé en 2008 à l’âge de 13 ans. J’ai ensuite poursuivi une formation de pilote via le Brevet de Base en 2010, puis obtenu ma licence de pilote privé (PPL) en 2012. Je suis inscrit dans plusieurs fédérations mais je suis principalement actif à la Fédération Française Aéronautique(FFA) avec laquelle je me suis présenté pour participer aux Cadets de l’Air. Je vole en avion à l’Aéroclub du Dauphiné à Grenoble – je totalise 190 heures de vol – et j’ai une dizaine d’heures de vol en planeur réalisées à Bourg-St-Bernard, en région toulousaine. En 2014, j’ai également passé le Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique (CAEA) pour pouvoir prendre en charge une classe du BIA d’étudiants IPSAliens à travers l’association IPSA Vol.

Comment as-tu entendu parler des Cadets de l’Air ?

En 2013, j’ai participé au Tour Aérien des Jeunes Pilotes, devenu depuis le HOP! Tour des Jeunes Pilotes. À cette occasion, j’ai pu rencontrer un jeune pilote qui, lors des Cadets de 2012, avait pu partir en Suisse. L’idée m’est donc venue de tenter les sélections des Cadets de l’Air dès que possible !

Pourquoi avoir décidé d’y participer ?

Le programme des Cadets de l’Air offre la chance de pouvoir découvrir la culture de l’aéronautique dans l’un des nombreux pays adhérents de l’association au travers de vols, d’activités et de rencontres que l’on ne peut vivre qu’une seule fois dans sa vie. De plus, le fait de partager trois semaines – une en France, deux dans le pays hôte – avec d’autres Cadets français et étrangers également passionnés d’aéronautique et venant d’horizons très variés (militaires, ingénieurs, pilotes, etc.), représente une expérience internationale unique pour des jeunes comme nous.

Qu’est-ce que tu attendais de cette expérience ?

Ma première attente était d’enrichir ma culture personnelle en aéronautique… et je dois dire que cet objectif a été parfaitement rempli et bien au-delà de mes espérances ! La richesse du patrimoine aéronautique Suisse ainsi que les rencontres que j’ai pu faire m’ont permis d’en apprendre beaucoup, aussi bien sur les aspects techniques des aéronefs que sur les particularités culturelles du pays.

Lors de l’échange, je souhaitais aussi pouvoir faire découvrir aux autres Cadets étrangers l’aéronautique française – qui est tout de même deuxième exportateur mondial dans ce domaine. J’en ai profité pour leur présenter le maillage aéronautique français autour des associations et des aéroclubs car certains pays n’ont pas autant de structures pour pouvoir pratiquer le vol.

Un autre point important sont les relations amicales fortes que nous avons tissées avec les autres Cadets et que nous conserverons à l’issue du voyage. Des retrouvailles sont déjà prévues : la Cadette allemande avec qui j’ai séjourné en Suisse vient en France dans quelques mois pour une compétition de planeur et je suis déjà invité pour la fête nationale Hollandaise en avril prochain. C’est une façon de faire perdurer l’esprit des Cadets au-delà de l’échange !

Enfin, comme mon métier d’ingénieur m’amènera à voyager à travers le monde, ce séjour m’aura déjà donné l’opportunité de voir comment la culture de l’aéronautique est implantée en Suisse. C’est une ouverture d’esprit qui, j’en suis sûr, m’aidera dans la vie active.

Outre la Cadette allemande, avec qui es-tu parti en Suisse ?

J’ai eu la chance d’être le seul Cadet français à partir en Suisse cette année. La particularité de ce pays est le nombre très limité de Cadets (une dizaine), ce qui permet d’avoir un groupe soudé et donne la chance de pouvoir faire des activités uniques. Au final, il y avait deux Belges, deux Hollandais, deux Sud-Coréens, une Allemande, une Anglaise et un Gallois.

Quel a été le programme sur place ?

Avant de partir le 19 juillet, nous avons passé 48 h à Paris avec, comme première visite, différents centres opérationnels d’Air France (centre de maintenance, siège social, simulateurs cabine, centre de contrôle des opérations, etc.). Le lendemain, nous avons été invités dans les locaux de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). On nous a présenté les principales activités de la DGAC et nous avons eu l’opportunité de rencontrer quelques figures de l’aéronautique française commeCatherine Maunoury (double championne du monde de voltige) ou Cyrille Valente(organisateur du meeting aérien de la Ferté-Alais). Ensuite, je me suis envolé pour la Suisse. Sur place, j’étais basé àWinterthur, à 25 km de Zurich, dans la partie germanophone du pays. Il faut savoir que la Suisse est l’un des pays du programme ayant le plus d’activités aéronautiques. J’ai ainsi pu visiter les usines de l’avionneur Pilatus, juste avant de faire un vol en PC-6, plusieurs vols en hélicoptère SuperPuma de l’Armée de l’Air suisse ainsi que quelques vols en planeur et en parapente – une première pour moi ! L’un des moments fort du séjour aura été la journée passée avec les pilotes de la PC-7 Team, une patrouille acrobatique de 9 avions dont la mission est de représenter le savoir-faire aéronautique suisse. La dimension de l’échange étant également culturelle, nous avons aussi pu visiter des musées, des villes (Zurich, Lucerne, etc.) et découvrir certaines traditions, notamment la fête nationale.

À propos de l’International Air Cadet Exchange (IACE) :

Ce programme, constituant une mission de l’Aéro-club de France depuis 1949, est proposé chaque année aux jeunes pilotes âgés entre 18 et 21 ans. Qu’ils soient pilotes, vélivoles, parachutistes ou encore aéromodélistes, tous les Cadets sont sélectionnés pour leur passion de l’aéronautique, leur sérieux et leur motivation. Durant une vingtaine de jours, ils deviennent alors les ambassadeurs de leur pays dans l’une des destinations d’échange, qu’il s’agisse de l’Angleterre, de l’Australie, de la Belgique, de la Corée du Sud, de Hong Kong, de la Suisse ou des Pays-Bas. Lors de ce séjour, les Cadets ont alors accès à de nombreuses activités liées à l’aéronautiques (vols, sorties touristiques, visites officielles, etc.).

Issus de l’aviation civile en France et de l’aviation militaire dans les pays anglophones, les Cadets de l’Air ont l’opportunité de découvrir les activités aéronautiques, la culture et les visions de divers pays. Le but de cet échange est de « promouvoir l’amitié et la tolérance par-delà les frontières en réunissant des jeunes » autour de leur passion commune : l’aviation.

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Boeing rejoint le pôle de compétitivité EMC2 de Nantes

Boeing rejoint le pôle de compétitivité EMC2 spécialisé dans les technologies avancées de production

PARIS, le 15 Septembre 2016 – Boeing France annonce son adhésion au pôle de compétitivité EMC2 spécialisé dans les technologies avancées de production et basé à Nantes. Boeing travaillera en partenariat avec des entreprises et des organismes de recherche appartenant au pôle de compétitivité EMC2, afin de soutenir l’innovation dans la construction aéronautique.

Dans le cadre de ce partenariat, Boeing et les membres de la communauté EMC2 concentreront leurs efforts de recherche sur les matériaux et la fabrication, et en particulier l’automatisation.

Ces travaux incluent la recherche sur les composites de nouvelle génération afin d’accroître l’efficacité des processus de fabrication et de réduire le coût des structures composites.

Un autre axe de travail repose sur le développement de processus de fabrication additive (impression en 3D) de structures métalliques et plastiques visant à accroître la flexibilité et la capacité de production tout en réduisant les coûts.

« Boeing est en permanence à la recherche des meilleurs talents et des meilleures technologies aux quatre coins du monde », a déclaré Yves Galland, président de Boeing France. « La France est un pays riche par ses talents comme par ses compétences technologiques et à ce titre, nous nous félicitons de travailler avec des entreprises et des instituts de recherche français pour soutenir l’innovation aéronautique. Si Boeing s’appuie déjà sur un vaste réseau de fournisseurs français, nous sommes ravis de permettre à d’autres entreprises et organismes de recherche en France de s’associer à nos programmes de R&D et de nous rejoindre en tant que fournisseur. »

Fort de 330 membres, EMC2 réunit des entreprises manufacturières, des PME et des organismes de recherche représentant divers secteurs industriels dans le but de développer des produits, des processus et des services innovants exclusivement axés sur la fabrication de pointe.

Ce pôle de compétitivité est une référence en France, ainsi qu’à l’international avec plus de 400 projets de R&D labélisés.

« C’est avec une très grande fierté que nous accueillons Boeing au sein de notre communauté », a déclaré Patrick Cheppe, président d’EMC2. « Cette collaboration confirme l’excellent positionnement technologique de notre pôle dans le domaine de la fabrication de pointe. L’adhésion de Boeing souligne par ailleurs les compétences industrielles et académiques de nos membres. J’ai la conviction que ce partenariat donnera naissance à des avancées significatives dans les domaines de la fabrication aéronautique tout en contribuant à l’avenir de l’industrie aérospatiale. »

Boeing est un partenaire majeur de l’industrie aéronautique française depuis plus de quatre décennies. Plus de cent entreprises françaises sont présentes sur les programmes Boeing. Le partenariat entre les équipementiers français et Boeing s’est considérablement développé au cours des 10 dernières années : il est aujourd’hui évalué à 6 milliards de dollars par an et représente plus de 30 000 emplois, directs et indirects. Boeing est ainsi le premier client à l’export des équipementiers aéronautiques français.

Boeing encourage par ailleurs les collaborations technologiques en Europe tout en poursuivant une coopération déjà importante avec des partenaires industriels et universitaires européens.

Par l’intermédiaire de Boeing Research & Technology -Europe (BR&T), son entité dédiée à la recherche et à la technologie en Europe, Boeing dispose de trois sites de recherche basés à Madrid, Sheffield et Munich. BR&T-Europe collabore avec plus de 47 universités, 20 centres de recherche, 5 compagnies aériennes et plus de 200 partenaires industriels dans 25 pays. Ses travaux de recherche se concentrent sur six domaines technologiques majeurs qui revêtent un caractère prioritaire pour l’Union européenne comme pour Boeing : efficacité opérationnelle des compagnies aériennes ; avionique & ingénierie systèmes ; guidage des systèmes aériens sans pilote ; technologies de contrôle et d’aide à la navigation ; matériaux et fabrication ; et technologie des piles à combustible.

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Rapport d’activités 2015

Le Fonds de dotation ENAC a publié en juillet 2016 son rapport d’activité 2015.

Ce document décrit les grands événements et actions qui ont marqué la structure au cours de l’année écoulée.

Vous pouvez le parcourir en cliquant ici.

LE FONDS DE DOTATION ENAC

Créé par l’ENAC fin 2012, l’objectif du Fonds de Dotation ENAC est double. Il s’agit de servir l’intérêt général tout en accompagnant le développement de l’ENAC à travers des initiatives financées par le mécénat, en accord avec le plan stratégique de l’établissement.

Outil de promotion et de valorisation des savoir-faire de l’ENAC, la vocation du Fonds ENAC est donc de proposer des projets innovants.

Le Fonds soutient plus particulièrement 3 axes de développement qui ont pour objectif de renforcer l’envergure et l’ouverture de l’ENAC :

  1. Renforcer le rayonnement international de l’école;
  2. Permettre l’insertion de tous les talents au sein de l’école sans distinction de sexe, d’origine sociale ou de handicap;
  3. Développer la recherche afin de poursuivre l’innovation à travers la création de chaires.

Site Internet du FDD ENAC

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Chiffres du trafic Fraport – août 2016 : le trafic touristique continue d’être affecté par les réservations limitées

L’aéroport de Francfort dessert près de six millions de passagers en août 2016 – le groupe d’aéroports Fraport enregistre des résultats mitigés

FRA/gk-rap – En août 2016, près de six millions de passagers ont transité par l’aéroport de Francfort (FRA), ce qui représente une baisse de 5 pour cent en comparaison du mois d’août 2015 au résultat fort. Comme au cours des mois précédents, la situation géopolitique actuelle continue d’avoir un impact négatif sur le volume de passagers. Les réservations limitées des vacanciers ont entraîné une baisse du trafic de passagers, notamment vers les destinations touristiques de l’Égypte, la Tunisie et la Turquie. Cette baisse n’a pas pu être compensée par la forte croissance du trafic touristique vers les îles Baléares et les Canaries qui ont connu une hausse de 10 et même 30 pour cent respectivement. Le trafic intercontinental du FRA a également ralenti, ce qui met en lumière les inquiétudes des vacanciers – particulièrement de l’Extrême-Orient – du point de vue de la sécurité en Europe.

De ce fait, le nombre de mouvements d’avions a baissé de 2,3 %, pour atteindre 41 803 décollages et atterrissages. La masse totale cumulée au décollage a diminué de 1,8 pour cent pour atteindre 2,7 millions de tonnes alors que la masse totale moyenne au décollage a augmenté de 127,9 tonnes, ce qui est un nouveau record pour le mois d’août. Le volume de fret (fret aérien + fret postal) est resté presque stable pour atteindre 171 871 tonnes dans le mois du rapport (moins 0,1 pour cent).

Le portefeuille d’aéroports internationaux de Fraport AG a continué d’enregistrer des résultats mitigés en août 2016. L’aéroport de Ljubljana (LJU), en Slovénie, a accueilli 165 137 passagers durant le mois considéré, ce qui représente une diminution de 8,1 % par rapport à l’année précédente. Par contre, l’aéroport de Lima (LIM), la capitale du Pérou, a vu son trafic grimper de 9,6 % pour atteindre 1,8 million de passagers. Les aéroports Fraport Twinstar de Varna (VAR) et Bourgas (BOJ) sur la côte bulgare de la mer Noire ont accueilli au total 1,3 million de passagers, ce qui représente une augmentation de 17,2 % par rapport à l’année dernière. L’aéroport d’Antalya (AYT) en Turquie et celui de Saint-Pétersbourg Pulkovo (LED) en Russie ont enregistré une baisse notable de passagers avec un trafic de 2,8 millions de passagers (moins 38,8 pour cent) et environ 1,6 million de passagers (moins 8,0 pour cent) respectivement. En Allemagne, l’aéroport de Hanovre (HAJ) a enregistré une baisse de 6,9 pour cent pour atteindre un trafic de 549 088 passagers. L’aéroport de Xi’an Airport (XIY) en Chine centrale, au contraire, a enregistré une augmentation à deux chiffres du trafic, avec une hausse de 10,9 pour cent et près de 3,5 millions de passagers. En revanche, XIY a poursuivi sa tendance à la hausse de ces derniers mois.

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Aeroflot annonce ses résultats financiers conformes aux normes IFRS pour le 1er semestre 2016

Le Groupe Aeroflot (« le Groupe », symbole à la Bourse de Moscou : AFLT) publie aujourd’hui ses résultats financiers intermédiaires consolidés abrégés pour le semestre clos le 30 juin 2016, préparés selon les normes d’information financière internationales (IFRS).

Principales données financières du Groupe Aeroflot pour le 1ersemestre 2016

  • Les recettes se sont élevées à 223 824 millions de roubles, en hausse de 26,8 % en glissement annuel ;
  • L’excédent brut d’exploitation avant loyers (EBITDAR) a pratiquement doublé en un an pour atteindre 58 397 millions de roubles. La marge EBITDAR a augmenté de 7,3 % points de pourcentage (pp) pour s’établir à 26,1 % ;
  • L’EBITDA a plus que doubler en glissement annuel pour se situer à 30 035 millions de roubles. La marge EBITDA a augmenté de 5,9 % pp pour s’établir à 13,4 % ;
  • Le bénéfice d’exploitation a été multiplié par quatre à 23 250 millions de roubles ;
  • Le résultat net s’est chiffré à 2 467 millions de roubles.

Shamil Kurmashov, directeur général adjoint Commerce et Finance de la société anonyme publique Aeroflot, a commenté :

« La hausse soutenue de 26,8 % des recettes du Groupe Aeroflot lors du premier semestre 2016 s’explique par le maintien de solides résultats d’exploitation. Le nombre de passagers transportés a progressé de 10,3 % en glissement annuel grâce à une demande forte et soutenue de vols intérieurs et au lancement de nouvelles liaisons internationales. Le coefficient d’occupation des sièges a augmenté de 2,9 pp en glissement annuel, à 78,6 %. »

« Les coûts d’exploitation ont été strictement maîtrisés afin de compenser les effets persistants des fluctuations des taux de change. Au premier semestre 2016, le montant total des frais d’exploitation a progressé à un rythme moins soutenu que les recettes : les recettes au siège kilomètre offert ont enregistré un rebond de 18,9 % contre 8,6 % pour les coûts par siège kilomètre offert. Parmi les autres facteurs ayant influé sur les résultats figurent les mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique qui ont permis de réduire la consommation de carburant par siège kilomètre offert de 1,4 % en glissement annuel et de la porter à 22,8 grammes. La baisse de la consommation unitaire et l’amélioration de l’efficacité énergétique, associées à une réduction du coût moyen du carburant, nous ont permis de maintenir notre facture carburant, le poste de dépenses le plus important, pratiquement à l’identique par rapport à l’an dernier malgré une progression de 4,6 % de nombre d’heures de vol du Groupe. »

« De ce fait, l’EBITDA a plus que doubler en glissement annuel pour atteindre 30 035 millions de roubles. La marge EBITDA a augmenté de 5,9 pp pour s’établir à 13,4 %. »

« L’optimisation continue à l’?uvre dans les sociétés du Groupe, associée à une réévaluation des investissements, a induit des coûts additionnels ponctuels qui n’ont pas empêché le Groupe Aeroflot d’enregistrer un bénéfice net de 2 467 millions de roubles contre une perte nette de 3 541 millions de roubles il y a un an. »

« Tenir notre cap actuel est une priorité et nous espérons que les résultats nets positifs enregistrés sur la période contribueront à une progression des résultats financiers sur l’année, progression qui nous permettrait de pouvoir recommencer à verser des dividendes aux actionnaires de la société anonyme publique Aeroflot. »

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Coopération spatiale entre la France et la Thaïlande

Coopération spatiale entre la France et la Thaïlande/ Volet spatial de la lutte contre le changement climatique

Le CNES et la GISTDA signent un accord pour THEOS

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Dr. Anond Snidvongs, Directeur exécutif de la GISTDA (Geo-Informatics and Space Technology Development Agency), ont signé lundi 5 septembre à Bangkok, un accord relatif au satellite THEOS. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la Science et de la Technologie, Dr. Pichet Durongkaveroj et de l’Ambassadeur de France en Thaïlande, Gilles Garachon.

Le CNES et la GISTDA avaient signé en 2015 une lettre d’intention pour favoriser la coopération sur diverses applications spatiales et en juin dernier, ils avaient organisé ensemble à Bangkok, un séminaire sur l’espace et l’agriculture, une priorité en matière d’applications de la télédétection spatiale pour la Thaïlande.

L’objectif de l’accord signé ce jour est de poursuivre l’étalonnage et la calibration de l’instrument optique du satellite THEOS, grâce à la mise en commun de sa capacité et des techniques d’étalonnage de la base de données SADE du CNES, développée sur les instruments optiques de différents satellites d’observation de la Terre.

Les relations spatiales entre la France et la Thaïlande ont toujours été de grande qualité, grâce à la confiance acquise avec les lancements par Ariane de cinq satellites Thaicom. En 2000 était

créée la GISTDA, avec une mission fortement centrée sur les applications opérationnelles liées à l’observation de la Terre. La réalisation par l’industrie française du satellite d’observation de la

Terre THEOS, menée dans le cadre d’un accord intergouvernemental, a conforté la coopération entre la France et la Thaïlande, soutenue par les réunions périodiques d’un comité mixte

réunissant les dirigeants du CNES et de la GISTDA et des représentants des Ministères des Affaires Étrangères et des industriels.

En marge de cette signature, Jean-Yves Le Gall est revenu sur la COP22 qui se déroulera en novembre prochain à Marrakech et où le spatial occupera une place majeure, à la suite des décisions prises lors de la COP21 à Paris. En particulier, la Déclaration de New Delhi, qui lui a fait suite, marque un véritable tournant en mettant les outils spatiaux au service de la lutte contre le

changement climatique et il a fait part à ses hôtes de son souhait d’intensifier les échanges avec la Thaïlande autour de la lutte contre le changement climatique.

À l’issue de cette rencontre, il a déclaré : « Je me réjouis de la signature de cet accord qui va donner un nouvel élan à la coopération spatiale entre la France et la Thaïlande, l’un des tout premier pays à s’être doté d’un satellite national d’observation de la Terre.

Véritable précurseur en matière d’espace dans la région Asie-Pacifique, la Thaïlande confirme chaque jour davantage ses ambitions en matière d’applications spatiales et la France se félicite de pouvoir l’accompagner avec sa technologie. »

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