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La philosophie selon Langshaw

Austin est conscient que beaucoup d’énoncés peuvent impliquer les trois types d’actes. Considérer quelqu’un qui dit « il fait froid », un acte locutoire décrivant ce que l’on ressent. Ça pourrait aussi être pris, dans le contexte d’une pièce avec une fenêtre ouverte, comme un acte illocutoire – une demande de fermer la fenêtre. Enfin, dans la mesure où l’auditeur répond en fermant la fenêtre, l’énoncé unique a également accompli un acte perlocutoire. Ces distinctions augmentent et approfondissent considérablement notre compréhension de la manière dont la langue fonctionne et a de profonds effets sur ce qui est demandé à un théorie du sens. En particulier, il est intéressant de noter que quelles locution et illi- les actes locutifs sont accomplis dépendent de la convention, des règles selon lesquelles nous comprendre le sens des mots. Les actes perlocutoires sont toutefois causaux: si réussis, ils provoquent l’apparition d’un événement. Dans son autre ouvrage principal, Sense et Sensibilia, Austin attaque la théorie des données sensorielles. défendu par Ayer. La méthode d’Austin est semblable à celui de Gilbert Ryle, bien qu’il  n’introduit pas formellement la notion d ’« erreur de catégorie », mais il analyse  l’utilisation ordinaire de mots pour montrer comment ils sont présupposés et sur lesquels on peut compter,  souvent illégitimement, dans des contextes philosophiques. L’école de langue ordinaire  la philosophie ainsi inaugurée par le travail d’Austin peut être célébrée pour deux  réalisations. Premièrement, il a obligé la philosophie et les philosophes à accorder une plus grande attention à  la façon dont ils ont décrit et expliqué leurs théories, sur quelles notions ils  empruntaient à d’autres contextes et si ces emprunts étaient compatibles  ou pas. Deuxièmement, il a aidé à éclairer la pragmatique ou la théorie des actes de parole, qui est elle-même  une grande école de pensée en linguistique et en philosophie.

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