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Grosses sensations

Samedi dernier, j’ai réalisé un rêve de gosse : j’ai fait un vol en avion de chasse. Une aventure si indescriptible que j’ai pas mal hésité à faire un article sur le sujet. Mais en même temps, si je passe sous silence une expérience de ce genre, à quoi sert ce blog ? Avant-hier, je me suis donc rendu à l’aérodrome pour y effectuer mon vol. Si vous vous imaginez peut-être Top Gun, mais ce n’était pas vraiment ça. Le vol ne se faisait certes pas sur un avion de combat, mais quand même, il avait lieu à bord d’un Fouga Magister, qui était autrefois l’avion d’entraînement à la Patrouille de France : un avion génial pour la voltige mais qui n’a clairement pas à un avion de combat (il a des couleurs éclatantes). Néanmoins, une fois que je me suis retrouvé dans le cockpit, solidement assujetti à mon siège, je me suis senti comme un bébé dans son berceau. Si le décollage est un peu décevant, autant vous dire qu’il faut être résistant pour effectuer un tel vol de ce type n’est pas pour les natures sensibles (d’ailleurs, il faut avoir un examen médical pour pouvoir le réaliser. Si tout va bien durant la première partie de vol, quand on vole à basse altitude, le vol devient très différent quand on commence la phase de voltige ! On ressent la sauvagerie du schmilblick dès les premières vrilles, lorsqu’on est soudain aplati contre son siège en raison de la vitesse. La pression sur le corps est considérable. On encaisse 4,5 G par moments et on pèse alors 4 fois son poids normal ! Il faut contracter les muscles autant que possible pour ne pas s’évanouir. Alors oui, présenté comme ça, ça s’apparente à une torture, mais c’est en réalité une expérience inoubliable. Le plus éprouvant, en fait, c’est de basculer des G positifs aux négatifs en permanence. Ca, on peut dire que ça remue salement l’estomac. J’avais la sensation que l’intérieur de mon corps faisait du yoyo. Ce qui, bien évidemment, n’est franchement pas le meilleur moyen de maintenir son déjeuner en place. Et même si j’ai aimé cette expérience qui n’est semblable à nulle autre, j’ai été enchanté (et triste, en même temps) en prenant la direction du retour. Une fois sur le tarmac, j’étais blanc comme un cachet d’aspirine, mais j’étais au septième ciel. Ce qu’il y a de sûr, c’est que je ne vais pas oublier ce vol en avion de chasse avant un bon moment ! Pour plus d’informations, allez sur le site de cette expérience de vol en avion de chasse à Paris Pontoise et retrouvez toutes les infos.

Published inActu