La République n’est rien, un simple nom sans corps ni forme. » – Jules César
Pompée et César Les derniers coups ont été administrés par le premier triumvirat « de Pompée, Crassus et Jules César, après un dernier été indien » pour la République entre la mort de Sulla en 78 avant JC et 50 avant JC. Entre autres choses, une grande partie du pouvoir des Tribunaux et des plébéiens a été restaurée en 62 av. Mais les généraux qui réussirent avec des armées levées en privé dont la loyauté était envers eux personnellement, ainsi que l’absence d’une force défensive permanente près de la ville de Rome fidèle à la République, le firent finalement.
Pendant que la guerre civile Sulla et Marius se déroulait, Rome a poursuivi ses campagnes militaires en Afrique du Nord, en Espagne, en Gaule et en Asie Mineure. Pompey le Grand est apparu comme un excellent chef militaire même s’il n’était que dans sa jeune vingtaine au cours de ces campagnes. Pendant ce temps, Crassus, qui est devenu fabuleusement riche en utilisant les proscriptions de Sulla pour exproprier des terres, avait ses propres légions. En 70 avant JC, la tension entre les deux était si intense qu’un Romain ordinaire, ou plusieurs devins, sauta sur la scène du Forum entre eux, et les supplia pour le bien de la République de ne pas se faire la guerre, disant que le dieu Jupiter avait commandé ainsi dans un rêve. Étonnamment, la honte publique a fonctionné.
Plus tard, en 62 avant JC, après avoir mené des campagnes militaires plus réussies dans la Méditerranée orientale, Pompée a été fêté par une succession de villes grecques alors que lui et ses légions retournaient en Italie. La peur que Pompée marche sur la ville, comme l’avait fait Sulla, saisit le Sénat et la ville de Rome. Heureusement, dans une démonstration de bonne foi, Pompey a dissous ses troupes et les a renvoyées chez elles dès leur débarquement dans le sud de l’Italie. Pour cette bonne action, le Sénat l’a en fait puni en refusant d’accorder à ses anciens combattants des primes foncières ou financières; et a en outre refusé de ratifier les accords politiques que Pompey avait conclus avec les États de la Méditerranée orientale.
Julius Caesar était le neveu de la femme de Marius, et il était marié à la fille de Cinna. Inutile de dire qu’il a été identifié à la cause populaire. En tant que questeur en 69 avant JC, il a commencé la réhabilitation de la mémoire de Marius dans le cadre des funérailles de sa tante et de sa première femme, toutes deux décédées cette année-là. Édile en 65 avant JC, il érige des statues en hommage aux victoires militaires de Marius.
Jules César était un général adepte, mais il était un politicien remarquablement habile. Le meilleur modèle moderne pour son personnage serait probablement celui des PDG d’entreprises qui sont décrits comme des sociopathes de haut niveau. » Il avait la capacité de manœuvrer entre les forces opposées et d’anticiper les mouvements de ses adversaires de telle manière qu’ils se rendaient impopulaires tout en le rendant plus populaire. De plus, il utilisait presque toujours la carotte au lieu de ce bâton. Là où d’autres généraux ou politiciens auraient pu exécuter un malfaiteur, il a offert un pardon public magnanime, ce qui a eu pour effet de rendre l’adversaire endetté envers lui pour leur vie.
Par exemple, lorsque Cicéron a exigé des exécutions sans procès de certains des conspirateurs catiliniens, César s’est opposé à la décision, qui violait les normes romaines, sur la base du précédent qu’elle établirait – et en effet, cette décision s’est avérée très impopulaire alors que César a obtenu un soutien. Pendant ce temps, il a utilisé sa propre richesse privée pour vinifier et dîner des clients et des supporters potentiels. En 61 avant JC, comme préteur assigné à l’Espagne, il provoqua une rébellion afin qu’il puisse l’écraser et utiliser le triomphe qui s’ensuivit à Rome pour lancer une campagne de consulat. Lorsque Caton a bloqué cela, César a proposé que Pompée, Crassus et lui-même s’aident mutuellement contre ceux qui les bloquent individuellement.
Notez qu’il s’agissait simplement d’une alliance politique. Mais cela a également permis de garantir qu’aucun des trois ne pouvait à lui seul surmonter les deux autres combinés. Cela a assuré que César est devenu consul en 59 avant JC. Au cours de son année au pouvoir, il a fait voter une loi foncière pour récompenser les anciens combattants de Pompée avec des terres achetées avec le trésor obtenu de ses conquêtes. Il a également fait adopter une loi pour aider les collecteurs d’impôts qui étaient des alliés de Crassus, qui, parce que les provinces de l’Est étaient presque démunies après les guerres de Pompée, n’avaient pas assez de richesse pour payer des impôts, dont une partie était conservée par les collecteurs. Il a également adopté une loi pour ratifier la terre de Pompée et les colonies de tribut à l’est, apportant un tribut supplémentaire au trésor de Rome. Lorsque certains de leurs opposants ont menacé de violence, César, Pompée et Crassus ont fait des contre-menaces, provoquant la dissimulation des opposants. Pompée et Crassus, à leur tour, s’assurèrent que César était récompensé par un généralat en Gaule qui était susceptible de s’avérer à la fois glorieux et lucratif.
La coalition a bien fonctionné, jusqu’en 53 avant JC, lorsque Crassus, qui n’était pas un chef militaire astucieux, a été attiré dans une embuscade et exécuté lors d’une campagne en Asie. En 62 avant JC, servant à nouveau de consul, Pompey fit adopter une loi facilitant les poursuites contre les foules politiques de type brownshirt, et il soutint également une loi, finalement adoptée par le Sénat, pour mettre fin au commandement de César en Gaule en 50 avant JC.
Le Sénat a tenté de stopper une nouvelle guerre civile, en demandant à Pompée et César de dissoudre leurs légions simultanément. Pompey a refusé, et après avoir terminé ses affaires en Gaule, César, qui était à nouveau le payeur de ses propres légionnaires, a traversé le Rubicon. Cela aurait dû signifier que son commandement a cessé, mais ses légionnaires ont accepté de lui rester fidèles.
Une fois de plus, Rome a marché et occupé. Pompey s’est enfui et est mort dans la guerre civile qui a suivi. Sans force militaire pour s’opposer à lui, Julius Caesar s’était lui-même déclaré dictateur à vie »- une infraction capitale en vertu de la loi de la République, mais le seul moyen de s’assurer qu’il restait au pouvoir et ne pouvait donc pas être exécuté par des opposants politiques avait il a permis au gouvernement républicain de revenir. Il avait lui-même été nommé consul pour chaque année et, en 45 av. J.-C., a retiré le Sénat et s’est donné le contrôle total des finances de l’empire.
Et comme nous le savons par nos cours de théâtre au lycée, lors des Ides de mars en 44 avant JC, il a été assassiné au Sénat. Après son assassinat, son petit-neveu Octavian a remporté la deuxième guerre civile qui a suivi et a fait en sorte que le Sénat le déclare à la fois consul et Tribune à vie, et premier citoyen. » La République avait officiellement disparu et l’Empire avait commencé.