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Date archive for: février 2016

Singapore Airshow 2016 : Philippine Airlines pourrait commander des Airbus A350

Après des mois d’hésitation entre Boeing 777 et Airbus A350, Philippine Airlines aurait finalement choisi le long-courrier européen pour le renouvellement de son parc. La commande ou le protocole d’accord, qui porte sur six Airbus A350 fermes, pourrait d’ailleurs être dévoilé lors du prochain Singapore Airshow 2016 qui ouvrira ses portes le 16 février.

A fin décembre 2015, la famille A350 comptait 41 clients ayant commandé 777 exemplaires. L’appareil n’est désormais plus très loin du cap symbolique des 800 ventes fermes. L »A350 compte déjà onze clients en Asie-Pacifique, les plus importants étant Singapore Ailrines avec 67 exemplaires, suivie par Cathay Pacific Airways (46), Japan Airlines (31) et Asiana Airlines (30). Singapore Airlines s’apprête à recevoir son tout premier exemplaire dans peu de temps.

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10 nouveaux « Mission commander » pour l’armée de l’air

10 nouveaux pilotes et navigateurs officiers systèmes d’armes (NOSA) ont été le 11 février, qualifiés « mission commander » (MC), après un stage intensif au tactical leadership program (TLP), mené depuis 2009 à Albacete. Un stage réputé éprouvant pour les nerfs, du fait du faible temps attribué pour préparer les missions dans un cadre interallié.

Pour l’armée de l’air, c’est un « véritable investissement » affirme le commandant qui est chargé de superviser les stagiaires français. Ce pilote de Mirage 2000D, issu de l’escadron 2/3 Champagne a lui-même été qualifié « MC » au début de la décennie.

Ce brevet ouvre les portes des missions en coalition à haut niveau : les pilotes et NOSA français peuvent alors faire valoir leurs capacités à conduire une mission complexe engageant des aéronefs de types et de nations différentes issues de l’OTAN ou du partenariat pour la paix (PfP) qui participent également.

Pour l’armée de l’air, le bénéfice est encore parfois plus direct encore : c’est à Albacete que des pilotes de Rafale ont développé les capacités de lutte antiradar (ou SEAD) de l’appareil, en prenant appui sur leurs conversations avec les spécialistes du domaine dans l’OTAN, les Britanniques, les Allemands et les Américains.

En tirant parti des extraordinaires capacités de détection des capteurs du Rafale -et notamment du SPECTRA-, ils ont déterminé un mode d’emploi pour réintégrer cette mission dans le catalogue opérationnel de l’armée de l’air. Ce qui est désormais effectif, grâce aux conseils avisés du centre d’expertise aérienne militaire.

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Lockheed Martin propose le T-50A pour remplacer le T-38

C’est officiel, Lockheed Martin a annoncé aujourd’hui qu’il proposerait le T-50A dans le cadre de la compétition liée au programme d’entraînement avancé des pilotes de l’US Air Force (ATP). Le T-50A a été conjointement développé par Lockheed Martin et Korea Aerospace Industries (KAI) dans le but de remplacer le T-38, afin d’entraîner la prochaine génération de pilotes qui voleront sur les appareils de cinquième génération.

Par la même occasion, l’avionneur a annoncé qu’il avait sélectionné l’usine de Greenville en Caroline du Sud comme étant le site d’assemblage et de contrôle final du T-50A.

Précédemment, Lockheed Martin avait également envisagé la possibilité de concevoir un appareil entièrement nouveau, lequel ne sera finalement pas réalisé. « Outre le fait que le T-50A est prêt à être produit en série […] nous avons soigneusement étudié la possibilité de repartir d’une feuille blanche, ce qui était une option, mais nous en sommes parvenus à la conclusion que cela entraînerait des risques excessifs en termes de coûts aussi bien que de respect de calendrier pour l’ATP », a déclaré Rob Weiss, co-président et directeur général de la division Advanced Development Programs (les Skunk Works).


Face à Lockheed Martin, restent en lice les projet de Boeing et de Saab, celui de Northrop Grumman qui s’est allié à Scaled Composites après avoir abandonné son offre reposant sur le Hawk T2/128 en partenariat avec BAE Systems, L-3 et Rolls Royce, ainsi que l’offre d’Alenia Aermacchi sur base du M-346 Master… Et quoi qu’il en soit, le T-38 ne sera pas immédiatement remplacé puisqu’il restera en service au moins jusqu’en 2028.

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Rolls-Royce se prépare à une année 2016 difficile

Rolls-Royce a annoncé ce matin, 12 février, des résultats dans la fourchette basse de ce que la direction du groupe prévoyait déjà au mois de juillet 2015, avec un chiffre d’affaires en légère baisse (-1 %, à taux de change constant), à 13,4 Md£ (17,3 Md€), et un bénéfice d’exploitation qui chute de 12 %, à 1,4 Md£.

Des résultats que ne surprennent personne. Le motoriste britannique est actuellement en pleine restructuration pour faire face à une « période de changements sans précédent ». Pour reprendre l’expression employée au mois de décembre dernier par le nouveau directeur général du groupe, Warren East.

Et les perspectives pour 2016 ne sont guère plus réjouissantes, puisque le groupe s’attend à des nouvelles baisses du chiffre d’affaires et du bénéfice.

Les investisseurs toutefois étaient manifestement rassurés par les déclarations de Warren East concernant les mesures engagées pour réduire les coûts et moderniser les moyens de production, puisque le titre s’est envolé à Londres (+14 %) en cours de journée, et ce malgré la première réduction du dividende depuis le début des années 1990.

Au niveau des différentes divisions, l’activité moteurs civils enregistre un résultat en baisse de 14 %. Les ventes de cette division, qui représentent 52 % du chiffre d’affaires du groupe, ont progressé de 3 %, à 6,9 Md£, la hausse des activités de soutien en service ayant compensé la baisse des ventes de nouveaux moteurs. La Défence résiste, avec un bénéfice en hausse de 4 %, alors que la division Marine est en chute libre (-94 %).

Autre indicateur positif, le carnet de commandes du groupe affiche une croissance de 4 %, à 76,4 Md£.

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Singapore Airshow 2016 : bilan des forces aériennes en Asie du Sud-Est

Le lancement du Singapore Airshow 2016 et la présence importante d’industriels français lors de cet événement est l’occasion de revenir sur les capacités aériennes de la région. Tour d’horizon des équipements des Etats d’Asie du Sud-Est.

Singapour réalise l’un des plus importants efforts de défense au monde. Plus de 5% de son PIB est consacré à la défense. Bénéficiant pleinement de ces investissements, la ARSAF est une force aérienne très moderne. Cette volonté d’investir dans des équipements de pointe, dont la plupart sont américains, s’explique notamment par son espace aérien réduit. Car en cas de conflit, Singapour veut pouvoir porter le combat le plus loin de son territoire. Opérant, entre autre, sur des F-15SG, Singapour serait actuellement en train d’accroître discrètement cette flotte.

En comparaison avec l’île-Etat, la force aérienne thaïlandaise est relativement modeste. Mais quelques appareils modernes lui confèrent une crédibilité régionale.

La Malaisie, quant à elle, veut acquérir 18 chasseurs pour remplacer sa flotte de MiG-29. Mais frappé de plein fouet par la baisse du cours du baril de pétrole, Kuala Lumpur n’a pas les moyens de lancer rapidement un programme d’acquisition d’une telle ampleur.

De même, l’Indonésie cherche à renouveler ses capacités. L’acquisition d’un nouveau chasseur est attendue pour moderniser le parc.

Reste l’Australie, force de dimension internationale. La RAAF (Royal australian air force) est une force moderne disposant notamment de capacités de projection lui permettant de participer à des opérations internationales loin de son territoire. L’engagement australien en Syrie démontre bien ses capacités. Canberra a aussi signé plusieurs contrats visant la modernisation de ses forces aériennes.

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Sceptor : le projet d’avion électrique de la Nasa

Alors que des projets d’avions électriques se concrétisent en Europe et en Asie, les chercheurs de la Nasa se penchent également sur la question, notamment à travers le programme Sceptor (Scalable Convergent Electric Propulsion Technology and Operations Research).

Derrière cet acronyme mystérieux, se cache un programme qui consiste à retrofitter un avion existant avec une voilure expérimentale dotée de moteurs électriques intégrés. Pour mener à bien ce programme, l’Agence américaine compte transformer un petit bimoteur à aile haute Tecnam P2006T.

Selon les ingénieurs qui travaillent sur ce programme au centre de recherche Armstrong de la Nasa, l’avantage d’utiliser un avion existant et de permettre une comparaison de la performance de l’appareil expérimental avec celle de la plateforme d’origine. Une campagne d’essai impliquant un P2006T a déjà eu lieu au mois de septembre dernier dans le but de receuillir les données de référence.

Un deuxième exemplaire de l’appareil est actuellement en cours d’assemblage. Il doit être livré à la Nasa d’ici un an pour intégration de la nouvelle voilure en préparation du premier vol prévu d’ici deux ans.

Pour l’instant, les techniciens du centre Armstrong sont en train de réaliser une première série d’essais au sol d’une voilure expérimentale de 9,5 m équipée de 18 petits moteurs électriques (voir photo). Celle-ci a été montée sur un camion d’essais spécialement adapté pour tester la voilure à des vitesses allant jusqu’à 120 km/h. Ces essais ont déjà permis de mettre en évidence une portance à basse vitesse deux fois plus importante que celle d’un système traditionnel.

A l’horizon 2019, la Nasa a l’ambition de mettre au point un avion capable d’emporter neuf passagers. Toutefois, selon les chercheurs de l’Agence, il est possible que celui-ci soit doté d’un système de propulsion hybride (moteurs électriques + turbine à gaz), vu les 500 kW de puissance nécessaires pour le faire voler.

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Airbus A380 : KLM toujours pas intéressée

Alors que KLM « a engagé le retrait progressif de ses 21 Boeing 747-400″, la compagnie aérienne néerlandaise n’est toujours pas intéressée par l’Airbus A380, indique son président, Pieter Elbers, lors d’une rencontre avec la presse à Mexico et à l’occasion de la mise en service de l’A380 sur la capitale du Mexique sous les couleurs d’Air France.

« Bien entendu, les choses peuvent toujours changer. Mais, pour l’instant, nous tablons sur l’Airbus A350 et le Boeing 787 pour le renouvellement de notre flotte. Le remplacement de nos Airbus A330-200 se posera aussi à terme », indique Pieter Elbers. KLM s’apprête à réceptionner cette semaine son troisième Boeing 787-9 d’une commande ferme pour un total de 21 exemplaires.

En août 2015, KLM avait converti six des Boeing 787-9 commandés en 787-10 dont les livraisons doivent démarrer en 2020. La compagnie aérienne néerlandaise est aussi un client potentiel du futur Boeing 777-9 qui devrait logiquement à la fois remplacer les 747-400 et sa quinzaine de 777-300ER. A moins que l’A380 ne revienne d’ici là dans la course.

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Air France/KLM veut aller plus loin avec Aeromexico

Air France/KLM veut passer à un cran au dessus dans son partenariat stratégique avec Aeromexico qui est aussi un membre fondateur de l’alliance SkyTeam. Déjà les deux compagnies aériennes assurent des vols en partage de codes non seulement sur le tronçon Paris-Mexico mais aussi au delà de leurs hubs respectifs. Via Aeromexico, les passagers d’Air France/KLM ont ainsi accès à plus d’une vingtaine de destinations intérieures mexicaines.

« Le trafic en transit au delà de Mexico représente 20 % de notre trafic total », indique Eric Caron, directeur général d’Air France/KLM pour le Mexique. D’ailleurs, l’augmentation de l’offre en sièges entre Mexico et Paris et Amsterdam s’est faite en combinaison avec Aeromexico. KLM augmente le nombre de ses fréquences hebdomadaires, Air France met l’Airbus A380 en quotidien entre Paris et Mexico tandis que Aeromexico desservira Amsterdam à compter du mois de mai prochain à raison de trois vols hebdomadaires en Boeing 787-8, comme le rappelle Frédéric Gagey, président d’Air France.

Il s’agit désormais de passer à la vitesse supérieure. Plusieurs scénarios sont à l’étude et notamment celui de faire entrer Aeromexico dans la joint-venture transatlantique qui réunit Air France/KLM, Delta Air Lines et Alitalia. La joint-venture couvre déjà le Mexique via le réseau Delta Air Lines. L’entrée d’Aeromexico permettra de renforcer encore plus un dispositif qui aligne un parc de 129 avions et génère 13 Md€ de recettes annuelles.

Autre scénario à l’étude : élargir le nombre de destinations en partage de codes avec Aeromexico au delà de Mexico. Elargissement sur des destinations nord-américaines desservies par Aeromexico mais aussi sur des destinations d’Amérique Latine.

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Lancement du 1er Class Gift de l’ENAC, coordonné par le Fonds de dotation ENAC

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Une équipe de 10 étudiants de l’ENAC s’est mobilisée pour organiser le 1er Class Gift de l’ENAC.

Coordonné par le Fonds de dotation, le projet bénéficie également du soutien de l’ENAC et d’ENAC Alumni et consiste en un Don de promotion fédérateur et imaginatif !

Le Class Gift consiste à récolter des fonds auprès des étudiants et alumni ENAC pour offrir des bourses à des élèves IENAC, en vue de financer tout ou partie de leur 3ème année à l’étranger (en substitution ou en double-diplôme).

Les lauréat(e)s sont sélectionné(e)s par un Jury selon deux principaux critères : leurs ressources financières et leurs résultats académiques. L’implication associative est également appréciée.

Par cette action, l’objectif est de rassembler les élèvesactuels de l’école et les alumni autour d’un même projet : donner à l’école pour contribuer à son développement et à celui de ses étudiants.

Pour « pimenter » l’opération, l’équipe d’étudiants a imaginé des défis que des figures emblématiques de l’ENAC (enseignants, inspecteurs d’études, membres de la Direction) réaliseront en fonction des sommes collectées. A chaque « pallier » atteint, un nouveau défi sera relevé.

Opération destinée essentiellement à inculquer la culture du don aux étudiants avant même qu’ils n’aient quitté l’école, le Class Gift nous vient des États-Unis et a déjà été développé en France, essentiellement au sein d’écoles de commerce mais aussi de quelques écoles d’ingénieurs.

Au-delà de l’enseignement pédagogique qu’il représente en termes de gestion de projet, cet exercice a pour vertus de fédérer les camarades d’une promo autour d’un projet et d’être un signe fort de solidarité entre étudiants et diplômés

L’ENAC est la 1ère école d’ingénieurs de la Région à lancer son Class Gift.

Pour suivre l’actualité du Class Gift et les défis prévus ou relevés, pour participer aux événements que les étudiants organisent dans ce cadre, nous vous invitons à « liker » leur page Facebook Class Gift

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