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Date archive for: août 2016

BOC Aviation places orders for five A321ceo aircraft

BOC Aviation places orders for five A321ceo aircraft

Confirms demand for largest member of the best-selling, fuel efficient A320 Family

BOC Aviation, the Singapore-based global aircraft leasing company has placed a firm order for five more A321 aircraft in addition to an order announced in January for 30 A320 Family aircraft which included 15 A321s (eight A321neo and seven A321ceo).

“We have increased our order for the A321 in response to the market trend and appetite for larger capacity single-aisle aircraft,” said Robert Martin, Managing Director and Chief Executive Officer of BOC Aviation. “Our incremental order reflects the continued popularity, confidence and reliability of the A320 Family among our customers.”

“The A320 Family aircraft is a sound financial asset as confirmed by leading lessor BOC Aviation, based in the world’s fastest growing aviation market,” said John Leahy, Airbus Chief Operating Officer Customers. “This order also confirms the trend by customers to increase capacity by upsizing to larger aircraft models.”

BOC Aviation is one of Airbus’ top 10 customers. Including this latest purchase agreement, BOC Aviation’s cumulative orders to date for new Airbus aircraft have reached a total of 311 aircraft, comprising of 12 A330s of which five are freighters, and 299 A320 Family including 67 A321s (16 A321neo and 51 A321ceo).

With more than 12,700 aircraft ordered, and more than 7,150 aircraft delivered to more than 400 customers and operators worldwide, Airbus’ A320 Family is the world’s best-selling single-aisle aircraft family.

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Semestre à l’International : Thibault Coail-Fourrier (IPSA promo 2018), futur Mancunien

Dans le cursus de l’IPSA, tous les étudiants doivent accomplir un semestre à l’International en 4e année. Durant l’été, l’école vous propose de découvrir comment les IPSAliens de la promotion 2018 organisent leur voyage. Après Maëlie Pho (Corée du Sud) et Antoine Lapotre (États-Unis), voici les préparatifs de Thibault Coail-Fourrier, en route pour Manchester où il étudiera à l’Université de Salford.

Est-ce la première fois que tu pars à l’étranger pour une si longue période ?

Par le passé, j’ai été amené à visiter plusieurs pays, notamment des pays proches pour faire du tourisme, mais là, ce sera vraiment pour premier long séjour. Le faire à Manchester, c’est peut-être un peu moins exotique qu’aller à Taïwan, en Chine ou en Arizona, mais cette proximité présente aussi d’autres avantages. Je suis bien sûr intéressé par l’idée de pouvoir améliorer mon anglais, mais suis surtout attiré par le fait de découvrir la culture de personnes qui, bien que géographiquement assez proches de nous, ont une manière totalement différente d’appréhender le système scolaire. J’espère que ce premier grand séjour à l’étranger va changer pas mal de choses pour moi !

En quoi l’approche scolaire change autant ?

Ce n’est pas du tout la même manière d’aborder les cours, ni les mêmes relations avec les professeurs. C’est vraiment une autre pédagogie. En plus d’une très forte culture projets, on demande aussi beaucoup aux étudiants de travailler en amont puisqu’il n’y a que très peu d’heures de cours par semaine. On n’est pas simplement là à recevoir l’enseignement des professeurs : il faut aussi aller le chercher par soi-même. Je pense que cela permettra d’approfondir mes connaissances et de m’aguerrir en matière de gestion de projets.

À l’IPSA, tous les étudiants doivent accomplir ce séjour en 4e année. C’est un moment que tu attendais impatiemment depuis ton arrivée au sein de l’école ?

Oui ! Déjà, il ne faut pas oublier que ce séjour intervient après les deux années du Cycle préparatoire et la première du Cycle ingénieur, soit trois années assez intensives. En plus, avec mon camarade de promotion Jean-Baptiste Bigouin, nous avions repris le BDE de l’école en 3e année, ce qui fait que nous étions très impliqués dans la vie associative en plus des cours. Ce semestre permettra donc de découvrir le monde et de faire une sorte de break à l’IPSA. À 21 ans, c’est forcément bienvenu !

Au-delà de la proximité, de l’approche scolaire et de l’anglais, qu’est-ce qui t’attire à Manchester ?

Il se trouve que j’aimerais éventuellement travailler plus tard en Angleterre et, plus largement, dans le Royaume-Uni.

Comment as-tu organisé ton séjour ?

Je suis déjà allé une semaine sur place pour repérer les lieux et trouver un appartement. Comme je fais aussi pas mal de sport à côté de mes études, notamment du handball que je pratique à l’IPSA, j’ai voulu visiter les infrastructures du club de Manchester et jauger le niveau. J’ai également préparé mon séjour en contactant des amis de l’IPSA ayant déjà vécu sur place pour recueillir leurs avis, leurs bonnes adresses, les endroits où sortir, les lieux à ne pas manquer et ceux à éviter, etc. J’ai aussi téléchargé en amont les applications pour les transports en commun sur place, Manchester étant une ville où l’on se déplace énormément en bus. Enfin, d’autres amis vivant en Angleterre m’ont donné le contact de connaissances vivant là-bas. J’ai bien préparé le terrain et j’ai d’ailleurs prévu d’arriver sur Manchester un peu avant la rentrée.

Où sera ton appartement ?

J’en ai visité plusieurs, surtout autour de l’université, mais mon choix s’est finalement porté sur un appartement faisant partie de ceux proposés par l’IPSA. Ce sera un appartement que je vais partager avec d’autres étudiants : chacun a sa chambre et sa salle de bain, seule la cuisine est commune. Il est situé en plein dans le Northern Quarter, là où l’on retrouve toute la vie nocturne et le dynamisme culturel. Par contre, je ne sais pas encore qui sont les étudiants avec qui je vais partager l’appartement !

Tu parlais de handball. Comptes-tu en faire sur place ?

Oui ! Je me suis inscrit au club de Manchester. Il évolue en 1re division, qui équivaut à notre championnat régional car le handball n’est pas un sport très pratique outre-Manche. Mon poste sera celui de demi-centre, le même que j’occupe avec l’équipe de l’IPSA.

Quelles sont les activités ou visites que tu ne veux absolument pas louper ?

Je sais que l’Écosse est à seulement deux heures de route de Manchester : ça me dit bien d’aller visiter ses châteaux. L’Irlande n’est pas loin non plus… En fait, j’ai envie de bouger un peu partout dès que possible. Un ami, passé par l’IPSA, est actuellement en 1re année dans une école de pilote à Southampton : pourquoi pas aller le rejoindre le temps d’un week-end.

En ce qui concerne le budget, comment t’es-tu organisé ?

Il a fallu bien réfléchir, ne serait-ce que pour les frais relatifs au logement. En Angleterre, les loyers sont très extrêmement élevés. Et même si on bénéficie en quelque sorte d’un « effet Brexit » – les taux de change avec la livre sterling nous sont très favorables –, ma chambre représente tout de même un budget de 500 livres par mois. Du coup, je suis parti dans les Landes cet été pour travailler en tant que serveur afin de mettre un peu d’argent de côté et profiter pleinement de mon semestre.

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Les Cadets de l’Air 2016 vécus par Léopold Comby (IPSA promo 2018)

Chaque année, le programme des Cadets de l’Air permet à de jeunes pratiquants d’activités aériennes (voir encadré) de devenir pendant deux semaines les ambassadeurs de l’aéronautique française dans un pays hôte. Trois IPSAliens faisaient partie des heureux sélectionnés pour l’édition 2016 de l’événement : Léopold Comby, Pierre Lemeunier (promo 2018) et Alexandre Minasi (promo 2019). Une expérience mémorable comme le confie Léopold. De retour à Toulouse, ce passionné d’aviation livre ses impressions sur sa participation aux Cadets de l’Air à quelques semaines de rejoindre l’IPSA Paris pour commencer sa 4e année.

Comment as-tu entendu parler des Cadets de l’Air et pourquoi as-tu décidé d’y candidater ?

Étant pilote et constructeur amateur affilié à la fédération aéronautique du Réseau des Sports de l’Air (RSA), ce sont des amis pilotes qui m’ont fait découvrir le programme. Je voulais vivre un temps fort autour de ma passion avec d’autres jeunes venant des quatre coins du monde. Le tout condensé en un échange de deux semaines pendant l’été, ce qui était facilement conciliable avec la formation de l’IPSA.

Quel est justement ton « bagage aéronautique » ?

Après trois années à la Fédération Française Aéronautique (FFA) durant lesquelles j’ai passé mon Brevet de Base (1er niveau des licences de pilote) à l’aéroclub de Romans (LFHE), je suis devenu membre du RSA en 2013. Depuis, je continue de voler avec mon brevet de base au sein d’une association de constructeurs, membre du RSA. J’ai accumulé une soixantaine d’heures de vol sur des avions à train classique : le Jodel D112, puis le D18.

Parallèlement à ma 2e année à l’IPSA, j’ai passé mon Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique (CEAE) afin de pouvoir partager avec des jeunes, démocratiser le milieu aéronautique et tenter de générer des vocations. Depuis l’an dernier, je participe à l’association IPSA Vol, en proposant des cours du Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) aux étudiants de l’IPSA Toulouse avec un autre Cadet 2016 de l’école, Pierre Leumenier.

Qu’est-ce que tu attendais de cette expérience ?

Avec 18 pays partenaires, les Cadets de l’Air permettent de vivre une expérience en se confrontant avec d’autres approches et points de vue de l’aéronautique. Je m’attendais donc à y faire des rencontres enrichissantes et à tisser des amitiés fortes. Quand on est sélectionné pour représenter le savoir-faire et l’expérience de son pays, je m’attendais aussi à avoir des accès privilégiés à des lieux habituellement fermés au public et à des personnes d’importance. Je n’ai pas été déçu !

Dans quel pays es-tu parti ?

Je suis parti au Canada du 19 juillet au 4 août. Cette année, l’échange se déroulait en Nouvelle-Écosse. Nous étions quatre Cadets à représenter l’aéronautique française sur place : trois étudiants en école d’ingénieurs dont moi ainsi qu’une fille qui se destine à des études de droit. Nous avions entre 18 et 21 ans.

Quel a été le programme durant ces deux semaines?

Afin de nous donner le plus grand aperçu possible de la Nouvelle-Écosse, nous en avons fait le tour en changeant d’hébergement tous les 2-3 jours, passant de bases militaires en universités. Le planning était réparti entre des activités aéronautiques, culturelles et sportives. Les plus grands moments ont sûrement été le vol tactique en hélicoptère à bord d’un Griffon de l’armée canadienne, la repas avec le gouverneur de la province et la remontée en rafting de l’embouchure de la rivière Shubénacadie.

Comment t’étais-tu préparé pour les Cadets de l’Air ?

Il y a deux préparations bien distinctes. D’abords, il y a eu celle concernant la sélection, décomposée en trois épreuves : un entretien oral de motivation, un entretien oral d’anglais et des questionnaires de culture générale – avec une partie consacrée à l’aéronautique. Pour préparer ces épreuves, il faut se rafraîchir la mémoire sur la politique, les arts, la géographie, les sciences, les compétitions sportives et tous les thèmes d’actualité !

Une fois la sélection acquise, il a fallu préparer l’échange. Pour cela, j’ai effectué quelques recherches sur le pays et la région où j’allais me rendre, préparer mes discours pour les réceptions officielles, etc. Avec Pierre, nous avons également démarché des sponsors afin d’obtenir des goodies et représenter au mieux le milieu aéronautique français et ses acteurs, tout en laissant aux personnes rencontrées un souvenir pour marquer notre passage. Nous avons ainsi eu le soutien d’Airbus Aviation, d’Aerobatix, de la fédération du RSA et de l’IPSA. D’autres entreprises se sont d’ailleurs montrées intéressées et se sont déclarées prêtes à aider l’échange l’année prochaine.

Avais-tu créé un blog pour parler de l’aventure au jour le jour ?

L’échange étant vraiment intense, je n’ai pas pu en tenir un. Néanmoins, j’ai rédigé un compte-rendu des activité et événements qui me servira à relater mon retour d’expérience et d’écrire un prochainement publié dans un futur numéro des Cahiers du RSA, la revue nationale du RSA. Ce dernier sera très certainement mis en ligne sur leur site par la suite.

À propos de l’International Air Cadet Exchange (IACE) :

Ce programme, constituant une mission de l’Aéro-club de France depuis 1949, est proposé chaque année aux jeunes pilotes âgés entre 18 et 21 ans. Qu’ils soient pilotes, vélivoles, parachutistes ou encore aéromodélistes, tous les Cadets sont sélectionnés pour leur passion de l’aéronautique, leur sérieux et leur motivation. Durant une vingtaine de jours, ils deviennent alors les ambassadeurs de leur pays dans l’une des destinations d’échange, qu’il s’agisse de l’Angleterre, de l’Australie, de la Belgique, de la Corée du Sud, de Hong Kong, de la Suisse ou des Pays-Bas. Lors de ce séjour, les Cadets ont alors accès à de nombreuses activités liées à l’aéronautiques (vols, sorties touristiques, visites officielles, etc.).

Issus de l’aviation civile en France et de l’aviation militaire dans les pays anglophones, les Cadets de l’Air ont l’opportunité de découvrir les activités aéronautiques, la culture et les visions de divers pays. Le but de cet échange est de « promouvoir l’amitié et la tolérance par-delà les frontières en réunissant des jeunes » autour de leur passion commune : l’aviation.

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Semestre à l’International : Antoine Lapotre (IPSA promo 2018) à la conquête de l’Arizona

Dans le cursus de l’IPSA, tous les étudiants doivent accomplir un semestre à l’International en 4e année. Durant l’été, l’école vous propose de découvrir comment les IPSAliens de la promotion 2018 préparent leur voyage. Après Maëlie Pho, partie pour la Corée du Sud, c’est au tour d’Antoine Lapotre de raconter ses préparatifs pour son séjour dans la ville de Tucson, Arizona.

Est-ce qu’effectuer ton semestre aux États-Unis était une vraie volonté de ta part ?

Clairement ! Les États-Unis étaient mon choix numéro un. Dans mon esprit, il n’y avait pas d’autres destinations possibles.

Pourquoi ?

Il y a plusieurs raisons. D’abord, il y a l’aspect culturel : n’ayant jamais mis les pieds sur le continent américain, j’étais curieux de découvrir la vie sur place. Ensuite, il y a aussi l’aspect « études » puisque l’Université d’Arizona est connue dans le monde entier. D’ailleurs, comme de nombreux professeurs reconnus en aéronautique ont été formés aux États-Unis, ça me semblait particulièrement intéressant d’aller moi aussi me former « à la source ». Enfin, c’est aussi pour moi l’occasion de découvrir un campus résolument différent de celui que j’ai connu à l’IPSA : celui qui m’attend là-bas accueille près de 35 000 étudiants et dispose de moyens hors-normes comparés à ceux dont disposent les écoles françaises.

Avant de partir pour l’Arizona, avais-tu pu déjà visiter d’autres pays ?

J’ai fait tous les pays frontaliers à la France, mais le pays le plus loin où j’ai pu me rendre, c’est Hong-Kong en 2014, dans le cadre d’un programme d’échange aéronautique : les Cadets de l’Air.

Connais-tu déjà ta date de ton retour ?

Oui. En fait, je suis un des premiers IPSAliens à arriver sur place (Antoine sera aux États-Unis à partir du 18 août) et serai aussi le premier à repartir puisque mon retour est prévu pour le 20 décembre, à la fin des cours. J’ai voulu arriver en avance car j’étais vraiment impatient de pouvoir prendre mes marques avant que ne commencent les cours. Là, je vais avoir une semaine et demi pour repérer les alentours et pourquoi pas faire quelques attractions touristiques avant le jour J.

As-tu justement programmé tes activités sur place en dehors des cours ?

Même si je me suis procuré le Guide du Routard, je n’ai pas encore établi de programme précis. En fait, tout dépendra de mon budget qui, de base, est assez serré. J’espère tout de même pouvoir me rendre au Grand Canyon. C’est mon objectif numéro un. Après, à Tucson comme dans les alentours, il y a aussi pas mal de choses à voir, comme le Musée de l’aéronautique ou encore des cimetières d’avions.

Des cimetières d’avions ?

C’est typiquement américain. Il faut savoir que l’US Air Force possède énormément d’avions. Quand ils sont en fin de potentiel, elle les met dans le désert, l’air chaud permettant aux appareils de ne pas s’oxyder. Cela lui permet éventuellement de récupérer par la suite des pièces de rechange, voire des avions complets, en cas de besoin sur les avions opérationnels. On y trouve donc des centaines d’avions de tous types : des F-14, des B-52, des F-16, etc. Il paraît que c’est très impressionnant.

Parlons du budget : comment l’as-tu préparé ?

Ma préparation pour le voyage a commencé en septembre-octobre, même si j’ai su ma destination finale qu’aux vacances de Noël. Partir pour les États-Unis serre naturellement le budget, à cause de nombreux frais obligatoires : les billets d’avion, les frais de visa, l’assurance sur place, l’assurance rapatriement, le logement, etc. Cela s’accumule très vite et, avant même de mettre les pieds sur le territoire américain, la facture s’élève déjà à près de 2 500 euros. Ce n’est donc pas si facile que ça. En ce qui me concerne, j’ai plutôt été économe ces derniers mois, en plus de donner des cours particuliers tout au long de l’année et travailler cet été. J’ai aussi la chance d’avoir mes parents pour m’aider dans ce projet.

Où seras-tu logé sur place ?

Dans un logement étudiant, à seulement 1 kilomètre du campus. Je vais le partager avec trois autres IPSAliens. Chacun possédera sa chambre et sa salle de bain. Seule la cuisine est commune.

Concernant les cours, à quoi t’attends-tu ?

Contrairement à ce qui se fait en France, on demande davantage aux étudiants de se préparer à l’avance. Après, concernant les classes et les cours magistraux, on verra à la rentrée. Aussi, comme je sais que les étudiants américains travaillent beaucoup en mode projets, je m’attends donc à devoir en réaliser quelques-uns, voire beaucoup.

Appréhendes-tu la pratique de l’anglais ?

Pas tellement. Je ne suis pas parfaitement bilingue, mais j’ai toujours su me débrouiller pour comprendre et me faire comprendre. Même si je fais parfois des erreurs, je n’ai pas peur de pratiquer et j’espère justement que ce séjour me permettra d’avoir un anglais très fluide, voire courant.

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Prochaine mission d’Ariane 5

Prochaine mission d’Ariane 5 : Lancement des satellites Intelsat 33e et Intelsat 36

Le mercredi 24 août, Ariane 5 s’élancera depuis le Centre Spatial Guyanais, port spatial de l’Europe, pour mettre en orbite Intelsat 33e et Intelsat 36, deux satellites de télécommunications pour l’opérateur Intelsat. Il s’agira du quatrième lancement d’Ariane 5 de 2016 et du 87ème lancement de ce lanceur.

D’une masse au lancement de 6.575 kilos, Intelsat 33e (IS-33e) est un satellite de télécommunications construit par Boeing Space Systems pour le compte de l’opérateur Intelsat. IS-33e est le deuxième satellite Intelsat de nouvelle génération EpicNG, succédant ainsi à IS-29e mis en orbite avec succès en janvier dernier. IS-33e servira les besoins de connectivité à haut débit et de haute qualité des opérateurs de télécommunications, des entreprises, de l’aéronautique et de divers médias. IS-33e opèrera en bandes C et Ku, combinant ainsi des services à haut débit en faisceaux larges et étroits sur l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Australie. Sa durée de vie opérationnelle sera de 15 ans au minimum.

D’une masse au lancement de 3.250 kilos, Intelsat 36 est un satellite de télécommunications, construit par Space Systems Loral pour le compte de l’opérateur Intelsat. Intelsat 36 permettra d’améliorer la couverture média desservant l’Afrique du Sud et l’Océan Indien, soutenant ainsi en bande Ku les services de l’opérateur sud-africain MultiChoice, principale plate-forme de radiodiffusion directe par satellite en Afrique du Sud et offrant une résilience en orbite pour la distribution de contenu vidéo en bande C. Sa durée de vie opérationnelle sera de 15 ans au minimum.

Le décollage d’Ariane 5 sera diffusé en direct sur

ariane.cnes.fr/live via la plateforme Dailymotion

Consultez les photos de la campagne au Centre Spatial Guyanais sur

https://www.flickr.com/photos/cnes/albums/72157672081054316

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Une technologie de rupture pour les avions de ligne

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L’avion NOVA de l’ONERA : une technologie de rupture pour les avions de ligne

Présenté en 2015, le concept NOVA de l’agence de recherche aérospatiale française pourrait devenir une des innovations majeures dans la conception aéronautique civile du XXIe siècle. A travers une approche technique et contextuelle, nous vous invitons à découvrir l’idée que l’ONERA se fait de l’avion de ligne de demain.

Une configuration inchangée depuis 1957

En 1957, Boeing fait voler pour la première fois son 707. Du point de vue historique, c’est le premier avion de ligne à réaction à connaître un succès commercial. Sa configuration est nouvelle à une époque où le bruit des réacteurs n’est pas commun dans les aéroports : fuselage circulaire, ailes en flèche, réacteurs sous les ailes et empennage en croix.

Quand l’Airbus A350 vole pour la première fois en juin 2013, on croit voir un avion révolutionnaire dans sa configuration, alors qu’il s’agit en réalité de la même que l’on retrouvait sur le Boeing 707 en 1957 … Même si les techniques de conception, l’aérodynamique et les matériaux utilisés ont grandement évolué, les avions de ligne d’aujourd’hui ont les mêmes gènes que ceux d’il y a 60 ans. Certes, beaucoup d’ingénieurs estiment que la configuration actuelle est idéale, mais d’autres pensent que l’état de nos connaissances nous permettent d’imaginer sérieusement de nouveaux concepts : ceux-là font partie de l’ONERA.

Un concept novateur pour l’avenir du transport aérien

L’ONERA travaille depuis maintenant 5 ans sur le concept NOVA, dont l’ambition est de démontrer qu’une nouvelle configuration d’avion commercial aux coûts d’exploitations moindres pourrait voir le jour. Le projet repose sur un avion de 180 passagers, prévu pour une autonomie de 5000 km, une vitesse de mach 0,82 et dont les formes bousculent largement les codes actuels.

Faisons un tour des innovations techniques présentes sur l’avion NOVA :

La première chose qui frappe sur cet avion est ses formes pour le moins originales. Son fuselage, ovale, a été conçu de sorte qu’il puisse participer davantage à la portance générale de l’avion. Il est également plus large que les fuselages circulaires actuels. Cela permettra de réduire la trainée et de configurer la cabine avec deux couloirs, ce qui intéresse les compagnies désireuses d’embarquer les passagers plus vite. Les ailes de l’avion présentent une forme peu ordinaire avec des pennes (ou winglets) inclinés vers le bas. Cette configuration est sensée être plus efficace que la formule actuelle de pennes inclinés vers le haut.

L’innovation technique la plus importante réside sans doute dans la configuration des moteurs :

ceux-ci sont situés à l’arrière et semblent à moitié intégrés dans le fuselage. Leur diamètre particulièrement élevé (offrant un taux de dilution important) et leur placement par rapport au fuselage sont sensés leur permettre d’aspirer directement de l’air au sein de la couche limite. Ce procédé est innovant car aucun avion ne l’a encore testé. Il permettrait de limiter les effets néfastes de cette couche d’air qui se créé autour des avions en vol et qui génère beaucoup de trainée.

Toutes ces innovations devraient concourir à réduire la traînée générale de l’avion et lui ouvriraient des vitesses de croisières plus élevées que les avions de ligne actuels. Le tout avec des coûts d’exploitation plus bas.

On sait désormais qu’une équipe d’ingénieurs est à l’œuvre pour démontrer la viabilité technique d’un concept d’avion commercial innovant. Dans un contexte où les économies de carburant font partie des priorités des compagnies aériennes, on imagine facilement le pouvoir de séduction de l’avion NOVA face aux industriels. Et même si les grands avionneurs du XXIe siècle n’ont pas encore dans leurs projets un avion de ce type, on ne peut que souhaiter un avenir commercial intéressant pour le projet NOVA. Alors future technologie de rupture ou simple concept théorique ? L’avenir du projet NOVA dépendra de la capacité de l’ONERA à convaincre les industriels.

Tarbes, Loick Laroche-Joubert pour AeroMorning

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LA FRANCE REMPORTE LES CHAMPIONNATS DU MONDE DE VOLTIGE AÉRIENNE

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LA FRANCE REMPORTE LES CHAMPIONNATS DU MONDE DE VOLTIGE AÉRIENNE ADVANCED 2016

La France vient de remporter les Championnats du monde de voltige aérienne Advanced, en Pologne. Elle termine en tête devant les Etats-Unis et la Russie. En individuel, les Français occupent les deux premières places du podium.

Les Championnats du monde de voltige aérienne Advanced se sont déroulés à Radom, en Pologne, et viennent de se terminer sur une victoire de la France. L’équipe de France Advanced remporte ainsi son deuxième titre consécutif de champion du monde.

La France confirme donc sa domination de la voltige internationale grâce à l’implication combinée des aéroclubs et de la Fédération Française Aéronautique (FFA).

Les Etats-Unis et la Russie, respectivement 2nd et 3e, sont depuis toujours des concurrents de taille de l’équipe de France. La Roumanie, quant à elle, peut se féliciter de la 4e position d’Andrei Mihai Serbu, après avoir placé un pilote sur le podium en 2015. Elle apparaît comme une nation montante, récemment équipée de nouveaux avions Extra. Cette nation pourrait être capable de présenter de très bons pilotes lors des prochaines échéances.

En individuel, le Français Loïc Lovicourt succède à un autre français, Louis Vanel.

Podium individuel

1 Loïc Lovicourt de Vendée sport aérien (FR)

2 Romain Vienne de l’AVA (FR)

  1. Wim Soens (BEL)

Podium par équipe

  1. France
  2. Etats-Unis
  3. Russie

Six Français font partie douze premiers pilotes au classement général :

  1. Loïc Lovicourt de Vendée sport aérien

    2. Romain Vienne de l’AVA

    8. Benoit Faict

    9. Jean Max VAUTIER

    10. Thomas Libaud

    12. Nicolas Durin

Rendez-vous en août 2017 en République-Tchèque pour les Championnats d’Europe.

A quand une place pour la voltige aérienne aux Jeux Olympiques ?

A propos de la Fédération Française Aéronautique (FFA)

Créée en 1929, la FFA est actrice du développement de l’aviation légère. Elle regroupe plus de 600 aéroclubs et 41 000 pilotes. La fédération fait le lien entre les pouvoirs publics, les autorités de l’aviation civile française et la communauté de l’aviation légère. Plus grande fédération de pilotes privés en Europe et 2e au monde, elle représente également 2 200 instructeurs, 2 500 avions et 600 000 heures de vol par an. www.ffa-aero.fr

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Scoot Airlines se lance sur l’Europe

Les évènements s’accélèrent aussi sur le low cost long-courrier entre l’Asie et l’Europe. Alors que AirAsiaX revient sur le Vieux Continent après une première tentative ratée aux débuts des années 2010, c’est au tour de Scoot Airlines, filiale de Singapore Airlines, de se lancer à son tour.La première destination européenne sera Athènes à compter du 20 juin 2017.

Les vols seront assurés en Boeing 787-8 aménagés en deux classes : 21 fauteuils en Affaires et 314 sièges en classe économique. Le projet était d’ores et déjà palpable lors des informations recueillies par Air & Cosmos lors de la livraison d’un Airbus A350-900 à Singapore Airlines (cf. Air & Cosmos n° 2496 et 2491).

Autre indice de ces préparatifs : Scoot Airlines réceptionnera dans les prochains mois quatre Boeing 787 équipés d’un espace repos pour les navigants. Ce qui n’est pas le cas des onze exemplaires exploités actuellement.

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Airbus A350 : Delta Air Lines se met à la « suite » privative

A compter de l’automne 2017, Delta Air Lines rejoindra le club très fermé des compagnies aériennes capables d’offrir à leurs passagers haute contribution des suites privatives. Une montée en gamme qui se fera à l’occasion de la mise en service des Airbus A350-900 de la compagnie aérienne qui en a commandé ferme 25 exemplaires.

Exploités principalement sur les liaisons Etats-Unis/Asie, les Airbus A350 de Delta Air Lines seront chacun équipés de 32 de ces suites baptisées « Delta One » et qui seront ensuite progressivement introduites sur les Boeing 777 du transporteur. Outre une porte coulissante offrant un espace privé, la « Delta One » sera dotée d’un écran vidéo aux standards requis, d’espaces de rangement et de fauteuils-couchettes.

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